Août 012008
 

Embruns et étronAprès Embruns et embrouilles, je remets ça parce que décidément, je m’amuse beaucoup avec ce garçon – bon, en même temps, c’est presque trop facile et je vais donc vite me lasser.

Donc, aujourd’hui, après avoir passer quelques heures à s’enorgueillir d’être attentif à la préservation de ce qu’il appelle « son écosystème » de tous ceux qui « le font chier » (je cite) parce qu’ils viennent taquiner sa Môjesté, l’ami Embruns n’a pas résisté et a consacré un billet (bon, je sais pas si c’est là bien le mot) à ces blogueurs qui (donc) « le font chier ».

Alors, arriva bien entendu ce qui devait arriver : les qui font chier sa Môjesté Embruns sont venus faire chier sous le billet (non, sûr que c’est pas le mot !) de sa Môjesté Embruns qui donc parlait d’eux.

Moi, forcément, ça m’a inspiré le commentaire suivant – suis comme ça, je résiste pas à mes inspirations (ça m’épuise) :

Dites, laurent, vous ne seriez pas en train de refonder votre écosystème… à vous complaire ainsi à parler des personnes qui (je vous cite) « vous font chier », donc inévitablement à baigner et vous ébattre dans vos propres déjections.

« Embruns », je viens de comprendre : c’est une litote pour les « Effluves » d’un écosystème merdique…

C’est mignon tout plein.

Bon j’admets que « écosystème merdique » prête à confusion (si on ne veut pas faire l’effort nécessaire) et qu’il aurait été plus prècis (mais peut-être moins subtil) d’écrire « écosystème emmerdé ». Cela dit, vous je sais pas, mais moi ça me fait rire – je sais, il faut pas dire qu’on se fait rire, c’est un poil prétentieux, mais voilà : ça me fait rire, moi ! (admettez que c’est déjà un beau résultat).

Bref, Embruns, lui, ça ne semble pas du tout l’avoir fait rire et, une fois encore, tout plein de rage, il a gribouillé très fort par dessus mon commentaire. Ce qui, forcément, m’a fait réagir (parce que j’aime bien pousser grand-mère dans les orties) :

C’est marrant, je me doutais que vous seriez inaccessible à ce genre d’humour. vous qui donnez si facilement dans la causticité, vous devenez étrangement très sérieux et très premier degré quand il s’agit de votre propre personne.

Détendez-vous, que diable ! ce ne sont là que joutes verbales sans conséquence – et que vous avez en l’occurrence vous-même initiées avec ce billet, admettez-le.

Détendez-vous, prenez un peu de hauteur et souffrez donc qu’on vous taquine un brin.

Non ?

Bon, jusque là ça va, il n’a pas encore joué les gribouilleuses. Mais c’est peut-être parce qu’il en est, à cette heure où j’écris (tard, trop tard!), à justifier des insinuations d’incitation à la pédophilie visant ces mêmes (toujours) « qui le font chier »…

… tiens tiens, c’est étrange, mais ça devient tout à coup moins marrant. Non ? Voire ça commence à fleurer sacrément mauvais : de vraies effluves de merde, pour le coup.Vous ne sentez pas ? Vous voudriez sentir ? Ledit billet – non, j’ai enfin trouvé le mot qui convient : l’étron est à cette adresse (mais vraiment, c’est uniquement si le coeur vous en dit)…

Source : Embruns et effluves