Fév 212013
 

Louane a 16 ans. Elle se dit « fan de Louis Bertignac depuis ses 6 ans » et confie avant de chanter que s’il venait à se retourner « ce serait le plus beau jour de ma vie ».

Sa voix littéralement écorchée par l’émotion quand elle chante.
Son cœur qui explose et la rend liquide quand Louis Bertignac se retourne.
Ses regards éperdus d’amour qu’elle ose à peine darder sur son idole quand elle lui parle.
Son sourire fragile, tremblant.
Son bonheur incrédule.
Sa sincérité.

Bref, j’ai versé une larme. 

Il faut savoir ne regarder qu’elle, n’entendre qu’elle, faire abstraction du show, de la mise en scène, toute cette pollution télévisuelle qui n’avait pas réussi, à ce moment-là, à étouffer Louane en sa vérité qui n’est ni pureté ni innocence, simplement adolescence – cet âge de l’enfance écorchée :

 

 

Quant au comment je me suis retrouvé piégé devant TF1 et The Voice un samedi soir, ce sont là trois sérieuses questions qui n’entrent pas dans le cadre de ce billet confession.

Je vais finir par me faire virer des Left-blogs moi, avec ce genre de billet – même si j’en connais qui ne se cachent pas d’avoir vénéré Nirvana, c’est dire si je ne suis pas le plus à plaindre.