Avr 272009
 


tristessePrenez un coquelicot

Eteignez la lumière

Il n’en devient pas incolore

Cueillez une fleur sur un oranger

Faites cessez le vent de souffler

Elle n’est pas inodore

Et quand j’imagine

Mes lèvres posées sur vos lèvres

Papillon sur le pétale d’un coquelicot

Jouant sur son velours

Et que d’émotion j’oublie alors de respirer

Vous n’êtes pas non plus sans saveur

J’ai trop d’imagination

Sans doute

Votre tristesse est l’obscurité qui se fait

Et le vent qui cesse

Et l’oubli de soi

Elle ne vous efface pas

Source : Petit poème câlin