Fév 092007
 

S’attaquer au mal plutôt qu’à ses symptômes

Quand ça démange, il ne sert à rien de se gratter jusqu’au sang, bien au contraire. Il est préférable de s’attaquer à l’origine du mal… sauf à considérer que le mal serait la présence d’étrangers en situation irrégulière sur le territoire français, et non la misère et la souffrance qui font fuir de leurs pays des hommes et des femmes, et les mafias qui s’enrichissent scandaleusement sur le dos de leur misère et de leur souffrance.

La situation exige sans aucun doute que l’on traite le symptôme, qu’on s’en soulage un peu. Il faut pourtant savoir que cela ne suffira pas, et qu’à le faire trop brutalement on se fait surtout du mal à soi-même. Savoir que réprimer ne suffit jamais et que réprimer trop fort et en y abandonnant son âme est mortifère. Savoir surtout que si l’on ne s’attaque pas au mal lui-même, il reviendra toujours et toujours plus fort.

Il faut avoir le courage d’expliquer cela, expliquer que la solution de la répression et du repli sur soi n’en est pas une, que ne proposer que cela est à la fois simpliste, démagogique et totalement inefficace. La fermeté n’est en la matière qu’une posture : nécessaire, certainement, pour autant elle ne suffit pas. Et il est scandaleusement irresponsable de la part d’un homme politique que de laisser croire le contraire.

L’immigration massive est le symptôme d’un grand mal. Ce grand mal est la misère du monde et son exploitation par les organisations mafieuses.

sarkozy caricature charlie hebdo
© PLACIDE – Reproduction interdite sans autorisation de l’auteur

Technorati Tag :

<agoravox/>

On parle de : Immigration : le symptôme d’un grand mal