Fév 062007
 

Sur TF1, le 5 février

portrait sarkozyInterrogé par un des 100 français du panel sur les libertés du fumeur, M. Sarkozy répond avec emphase en rappelant que la cigarette tue, qu’elle tue non seulement celui qui fume mais également son entourage. Il déclare alors que s’il est un acharné défenseur de libertés (sic !), il est contre la liberté de se tuer et contre la liberté de tuer l’autre, et que donc il approuve avec force l’interdiction de fumer dans les lieux publics.

Et puis après un court instant de réflexion, il précise que toutefois et peut-être, dans le cas des communes rurales où le café est le dernier endroit de convivialité, il serait prêt là à concevoir qu’on puisse faire une exception. Faut-il comprendre qu’il n’est pas hostile à ce que les habitants des campagnes puissent se tuer et tuer leur entourage ?

C’est là l’exemple flagrant du discours à géométrie variable que ne cesse de tenir M. Sarkozy, un discours qui suit tout simplement la géométrie de l’électorat, le type même du discours démagogique de celui qui n’a de conviction intangible que dans les limites de sa propre ambition présidentielle : « qu’ils se tuent, pourvu qu’ils votent pour moi« .

Technorati Tag :

<agoravox/>

On parle de : L’exception rurale