Avr 172007
 

Faites votre choix… tant que c’est encore possible

Nicolas Sarkozy s’est rendu en banlieue, vendredi 13 avril dans la région de Meaux. Les grands médias – mais pas seulement – avait été soigneusement tenu à l’écart de cet « événement ». Seules étaient présentes, NSTV – la télévision officielle du candidat Sarkozy, que John Paul Lepers qualifie de Télé Ceaucescu dans son blog – et Allan Rothschild avec une équipe de latelelibre.fr.

Ci-dessous, les deux reportages, deux visions forcément subjectives d’un même évènement, l’un peut-être plus professionnel que l’autre, car plus irrespectueuse, l’autre peut-être plus servile, moins au service de « la vérité », et plus brejnevienne en effet… Mais à vous de juger, et c’est heureux de pouvoir encore bénéficier d’une certaine pluralité (remercions d’ailleurs à ce titre le travail qu’a effectué latelelibre.fr au cours de ces quelques semaines de campagne, ce travail que d’autres se sont bien gardés de faire, cette presse aux ordres dont nous avons déjà parlé ) :




NSTV ou Télé Ceaucescu




latelelibre.fr

On sait ce qu’il en est de la conception sarkozienne de la pluralité de la presse. A l’heure du choix – dans cinq petits jour maintenant – il faudra aussi se souvenir de cela.


Interlude culturel

……Lucius Catilina, issu d’une noble famille, avait une grande force d’esprit et de corps, mais un naturel méchant et pervers. Dès son adolescence, les guerres intestines, les meurtres, les rapines, les émotions populaires, charmaient son âme, et tels furent les exercices de sa jeunesse. D’une constitution à supporter la faim, le froid, les veilles, au delà de ce qu’on pourrait croire ; esprit audacieux, rusé, fécond en ressources, capable de tout feindre et de tout dissimuler ; convoiteux du bien d’autrui, prodigue du sien, fougueux dans ses passions, il avait assez d’éloquence, de jugement fort peu : son esprit exalté méditait incessamment des projets démesurés, chimériques, impossibles. On l’avait vu, depuis la dictature de L. Sylla, se livrer tout entier à l’ambition de s’emparer du pouvoir : quant au choix des moyens, pourvu qu’il régnât seul, il ne s’en souciait guère. Cet esprit farouche était chaque jour plus tourmenté par l’embarras de ses affaires domestiques et par la conscience de ses crimes : double effet toujours plus marqué des désordres dont je viens de parler. Enfin il trouva un encouragement dans les mœurs dépravées d’une ville travaillée de deux vices, les pires en sens contraire, le luxe et l’avarice…..

Extrait de La Conjuration de Catilina de Salluste – merci à @cfhpatrice du tontonblog

On parle de : Télé Libre ou Télé Sarkozy