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S'abonner au blog politique de dedalus : nouveau flux RSS



flux rssDepuis le temps que j'avais ça en tête, c'est désormais fait : ce blog a changé de plateforme, donc aussi changé de look - un point qui évoluera sans doute encore.

Bref, le point est que, du coup, il y a également une nouvelle adresse de flux RSS.

Ceux qui savent s'arrêteront là, après avoir cliqué sur le lien pour s'abonner. Pour les autres, qui ne savent pas ce qu'est un flux RSS ou comment on l'utilise pour s'abonner à un blog... bah cliquez dessus ou placez-le dans vos signets.

Ou encore, lisez ce petit tutoriel...



Si vous étiez abonné à ce blog via l'ancien flux et que vous avez été informé de la parution de ce billet via cet ancien abonnement, gardez-vous d'en conclure que vous seriez toujours abonné. Je me suis exceptionnellement arrangé pour que l'ancien et le nouveau flux soient alimentés par ce billet-ci, précisément afin que vous soyez informé de ce changement d'adresse : http://feeds.feedburner.com/dedaluspolitique



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Sarkozy : Le Pire Président

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Sarkozy : Le Pire Président (bis)



Sarkozy popularité octobre 2010En ce 03 décembre 2010, c'est conformé et reconfirmé, Nicolas Sarkozy est le pire président que la République ait jamais connu.

C'est le record historique d'impopularité pour Nicolas Sarkozy et pour tout Président de la cinquième République en près de 30 années de mesures.

Notons que tant François Mitterrand que Jacques Chirac avaient atteint leurs pics d'impopularité après près de douze ans de présidence, et que ces pics étaient nettement en-deça de celui qu'atteint aujourd'hui Nicolas Sarkozy après seulement trois ans et de demi. Le pire Président, au point qu'on se demande s'il peut encore faire pire.

Mais il nous surprend chaque fois.

Voyez ci-dessous les courbes, elles parlent d'elles-même. Mais si vous voulez du détail, c'est ici - oui, je sais, la flemme gagne de plus en plus...



graphique évolution popularité Sarkozy
cliquer sur le graphique pour l'afficher en grand
- mise à jour presque automatique -



Je ne ponds pas systématiquement un billet à chaque nouveau sondage, mais ce graphique ainsi que celui plus détaillé ci-dessous sont (plus ou moins) régulièrement mis à jour. Il suffit de revenir sur cette page pour en consulter les évolutions - au besoin, rafraîchissez le cache de votre navigateur...



Rappelons comment est composé cette moyenne :

SOFRES pour le Figaro : Faites-vous confiance tout à fait ou plutôt, plutôt pas ou pas du tout, à Nicolas SARKOZY pour résoudre les problèmes qui se posent en France actuellement ?

IFOP pour Paris-Match : Approuvez-vous, tout à fait, plutôt, plutôt pas ou pas du tout, l'action de Nicolas Sarkozy comme président de la République ?

IFOP pour le JDD : Etes-vous satisfait (très ou plutôt) ou mécontent (plutôt ou très) de Nicolas Sarkozy comme président de la République ?

LH2 pour (Libération) NouvelObs : Concernant Nicolas Sarkozy en tant que président de la République, dites-moi si vous en avez une opinion trés positive, assez positive, assez négative ou très négative.

Viavoice pour Libération : Concernant Nicolas Sarkozy en tant que président de la République, dites-moi si vous en avez une opinion trés positive, assez positive, assez négative ou très négative.

CSA pour iTélé et Le Parisien : Faites-vous confiance ou pas confiance au président de la République, Nicolas SARKOZY, pour affronter efficacement les principaux problèmes qui se posent au pays ?

BVA pour Orange : Quelle opinion, très ou plutôt bonne, plutôt ou très mauvaise, avez-vous de Nicolas Sarkozy en tant que Président de la République ?

CSA pour Valeurs Actuelles : Estimez vous que l'action du Président de la République, Nicolas Sarkozy, va plutôt dans le bon sens ou plutôt dans le mauvais sens ?

IPSOS pour Le Point : Portez-vous sur l'action du Président de la République, Nicolas Sarkozy, un jugement plutôt favorable ou plutôt défavorable ?



graphique évolution popularité Sarkozy
cliquer sur le graphique pour l'afficher en grand
- mise à jour presque automatique -



Où l'on parle de : Sarkozy : Le Pire Président






La droite, c'est la dette

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La droite, c'est la dette





La dette publique s'établit au quatrième trimestre 2009 à 1489 milliards d'euros, soit l'équivalent de 77,6% du PIB (10 points de plus en un an), alors qu'elle était sous la barre des 60% en 2002 (58,8%).

Le résultat de huit ans de gouvernement de droite : une augmentation de la dette de près de 65% !



Source : La droite est responsable de l'explosion de la dette publique



Permalien : La droite, c'est la dette






Popularité de Sarkozy : le massacre se confirme

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Tout sur le No Sarkozy Day



logos tf1 ump LCI RépubliqueCe billet récapitule tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur le No Sarkozy Day sans jamais avoir osé le demander. Je me contente de rappeler en introduction que plus de 150 bloggeurs ont relayé l'appel sur leurs blogs respectifs, et que bientôt 10 000 hommes et femmes de tous horizons l'ont signé.

Le No Sarkozy Day, ce seront partout en France des manifestations pour faire entendre à Nicolas Sarkozy notre NON. Non à la casse de la République que nous aimons, digne et respectueuse de chacun et chacune, ouverte et démocratique. Non à la République du tous contre tous. Non à la République des copains et des puissants. Non à la République de Sarkofrance.

Le No Sarkozy Day, c'est le 27 mars. Parce que, nous le savons bien, au lendemain des élections régionales, Nicolas Sarkozy rechignera encore et toujours à entendre et à tirer toutes les conséquences du message que les français auront souhaité lui délivrer dans les urnes.

Tous ensemble, appliquons à Nicolas Sarkozy la double peine : le dimanche 21 mars, dans les urnes ; puis le samedi 27 mars, dans la rue.



Appel au Peuple à se rassembler le 27 mars 2010



Lire et signer l'appel du 24 Janvier

No Sarkozy Day partout en France



Cliquer sur la région de votre choix
pour avoir toutes les informations...

Kit Affiches et tracts




Plus d'infos... (campagnes de collage)

Le No Sarkozy Day sort du Net



Affichage, collage et tracts...
Album Photos : sur le terrain !
Le No Sarkozy Day au salon de l'agriculture
Flash mob du 27 février 2010
Témoignages

Presse et Médias


Blogs signataires de l’Appel du 24 Janvier
Communiqué de Presse
Dossier de Presse


Voir la vidéo






Permalien : Tout sur le No Sarkozy Day






Ne vous abstenez pas

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Ne vous abstenez pas, Nicolas Sarkozy lui ne s'abstiendra pas



abstention : piège à consNe vous abstenez pas, Nicolas Sarkozy lui ne s'abstiendra pas ! La formule est heureuse, le message a le mérite d'être clair.

La droite va perdre ces élections régionales, mais Nicolas Sarkozy et ses lieutenants de l'UMP n'attendent qu'une défaillance de notre part pour contester les résultats et justifier au niveau national la poursuite de leur politique de casse simultané du modèle social français et de son socle républicain.

Une abstention forte : l'UMP considèrera que le résultat des urnes est à relativiser ;

Une UMP en tête au premier tour : l'UMP se proclamera premier parti de France et triomphera ;

Un Parti Socialiste en-deça du score audacieusement annoncé par les sondages : l'UMP proclamera la défaite de la gauche et glosera sur la bonne résistance de la droite ;

Un score élevé à l'extrême droite et/ou à l'extrême gauche : l'UMP brodera sur le thème d'un vote de protestation qui exprime aussi bien un rejet de la droite que de la gauche ;

Un émiettement de la gauche : l'UMP axera son discours sur l'incapacité des gauches à se rassembler et à proposer une alternative cohérente aux français ;

Deux ou trois régions demeurent et/ou basculent à droite : l'UMP s'autorisera à triompher puisque les sondages lui en promettaient moins, puisque la gauche aurait échoué à réaliser son grand chelem.

Etc...

Tout ce qui ne met pas résolument la tête de la droite sous l'eau, à commencer par l'abstention, sera utilisé par l'UMP - avec toute la force de ses nombreux relais médiatiques - au profit d'une surdité au scrutin et à la poursuite d'une politique dont on sait maintenant qu'elle a lamentablement échoué - mais c'est un succès pour ceux qui avaient déjà beaucoup et qui n'ont jamais eu autant.



Une chose encore : toutes les dernières élections nous ont appris une chose, c'est qu'on regrette toujours d'avoir donné une quelconque crédibilité aux sondages. Nous savons comme ils peuvent être manipulés et on peut sans risque parier qu'annonçant aujourd'hui la déroute électorale de l'UMP, ils seront mis à profit demain pour transformer, par un artifice de communication, la défaite du clan présidentiel en une résistance inespérée, donc un encouragement.

Ce Grand Chelem dont on parle tant est purement et simplement un objectif de victoire totale sur la droite et que nous devrions tous partager. Et s'il n'était pas atteint, nous souvenir alors qu'une victoire quasi totale est encore une victoire et que toute opportunité que nous laisserions à la droite de relativiser sera aussitôt mis à profit par Nicolas Sarkozy pour continuer d'ignorer le peuple et de gouverner contre lui.

Sans vous, il n'y aura pas de pause... et la rumeur n'y suffira pas :



Les 14 et 21 mars 2010 : VOTEZ !!!



Permalien : Ne vous abstenez pas






Sarkozy : impopularité record

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Sondage de droite : 8 franciliens sur 10 favorables à Huchon



Yves JégoYves Jégo tient un blog.

Yves Jégo est membre de l'UMP, député et maire de Montereau-Fault-Yonne (Seine-et-Marne) et ancien secrétaire d'État chargé de l'Outre-mer dans le second gouvernement Fillon du 18 mars 2008 au 23 juin 2009.

Aujourd'hui, Yves Jégo fait activement la campagne de Valérie Pécresse candidate UMP pour les élections régionales en Ile-de-France.

Sur son blog, Yves Jégo a eu l'excellente idée de mettre en place un petit sondage tout à fait intéressant, où donc il nous pose la question suivante :

« La vie quotidienne des franciliens s'est-elle améliorée depuis 12 ans que M. Huchon préside l'IDF ? »



Mais voilà catastrophe. Plus de 5000 votes donnent un résultat auquel le pauvre Yves Jégo ne s'attendait certainement pas. Plus de 80% des votants semble penser que OUI, la vie quotidienne des franciliens s'est améliorée depuis 12 ans que M. Huchon préside l'IDF.



le sondage d'Yves Jégo favorable à Jean-Paul Huchon



C'est ballot, quand même.



Zélé jusqu'au bout, le courageux et honnête Yves Jégo a depuis retiré l'accès à ce sondage.



Les dessous de la petite histoire vous seront narrés avec humour chez lui.



Permalien : 8 franciliens sur 10 favorables à Huchon






Ségolène Royal, la mal-aimée

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Ségolène Royal, la mal-aimée du peuple français



ségolène yeux fermésOn m'a souvent interrogé, avec plus ou moins de ménagement, sur le pourquoi de mon acharnement contre Ségolène Royal.

J'ai souvent expliqué que si acharnement il y avait, il était purement politique.

J'ai quelque fois concédé, aussi, que cela m'amusait de faire réagir les porteurs de cruche, tous ces thuriféraires censeurs aussi bien qu'encenseurs, prompts à voler au secours de leur égérie forcément maltraitée, nécessairement victime. Il y a de petits plaisirs dont on ne verrait pas bien l'utilité de se priver.

L'argument politique est pourtant bien celui qui l'emporte. Et la dernière livraison Viavoice-Libération (pdf) me fournit l'opportunité d'y revenir.

Un des chapitres de cette étude s'intéresse à l'opinion que les français ont des personnalités de l'opposition. On y apprend que Dominique Strauss-Kahn est celle qui recueille le plus fort taux d'opinions positives (58%), devant Bertrand Delanoë (56%), Martine Aubry (47%) et François Hollande (41%). Ségolène Royal occupe quant à elle une très modeste 10ème place avec 33% d'opinions positives, juste derrière Laurent Fabius (34%).

Là n'est pas le point, car un tiers d'opinions positives, si ce n'est pas - et de loin - faramineux, c'est encore un score honorable. Un score qui éventuellement, s'il n'y avait plus grave, permettrait de fonder quelque espoir quant à un avenir présidentiel - et l'on sait que Ségolène Royal est très préoccupée par un tel avenir.

Mais voilà, si l'on se penche sur les opinions négatives, le problème Royal devient patent : 63% des français expriment une opinion négative à l'égard de Ségolène Royal. Un score qui la place tout bonnement en queue de peloton. Et de très loin puisque Laurent Fabius, qui là encore là précède immédiatement, creuse un écart conséquent de 9 points.

On croit savoir que Laurent Fabius a - enfin ! - compris qu'un tel rejet était, dans une perspective présidentielle, un handicap tout à fait rédhibitoire, au point qu'il était préférable de devoir y renoncer. Politiquement, la question n'est pas même de savoir si ce rejet est justifié ou non, s'il repose ou non sur une réalité ou sur son image (plus ou moins) déformée, le fait est qu'il ne saurait y avoir de rencontre majoritaire entre un peuple et un homme - une femme en l'occurrence - qui est jugé négativement par deux électeurs sur trois.

C'est qu'il ne s'agit pas seulement de figurer honorablement lors d'un premier tour. L'essentiel est de parvenir à l'emporter au second. Tel est le problème de Ségolène Royal, qu'elle veut à toute force ignorer. Telle est mon problème avec Ségolène Royal, que je refuse pour ma part d'ignorer : elle n'a pas la capacité de gagner le second tour - le seul qui compte - d'une élection présidentielle.

C'est même plus profond que ça. Car d'une part Ségolène Royal veut à toute force faire fi de cette dure réalité, et d'autre part, aussi mal-aimée soit-elle, on ne peut nier qu'elle sait également se faire aimer. Et ce tiers qui la soutient et ne suffira pas à lui faire gagner l'élection, la soutient avec une force qui pourrait suffire à la porter jusqu'à la candidature, c'est-à-dire donc jusqu'à une nouvelle défaite de la gauche.

D'où l'importance de casser cette possibilité, de briser dans l'oeuf l'éventualité d'une candidature qui ne saurait être que désastreuse.

Ce à quoi je tente en effet de contribuer depuis le lendemain même de la dernière élection présidentielle, après ces quelques mois durant lesquels je n'avais pourtant pas ménager ma peine pour contribuer à une victoire à laquelle je voulais croire, malgré tout et au-delà de ce que déjà ma raison me soufflait.

Et Ségolène Royal était alors au faîte de sa popularité, et suscitait un rejet qui pour être inquiétant, déjà, n'était pas encore si écrasant qu'il l'est devenu.

Mais complétons ce panorama et renvoyons Ségolène Royal à ce qu'elle devrait pouvoir observer depuis cette dernière place et ses 63% d'opinions négatives : Dominique Stauss-Khan ne recueille que 30% d'opinions négatives et Bertrand Delanoë 33% ; Benoit Hamon 32% et Vincent Peillon 35% ; Daniel Cohn-Bendit 40% et Cécile Dufflot 23% (mais seulement 22% d'opinions positives : 51% ne la connaissent pas)...

Pis encore : Nicolas Sarkozy, président de la République particulièrement mal-aimé des français, fait mieux qu'elle en terme d'opinions positives : 41% (8 points au-dessus du score de Ségolène Royal), et mieux également en terme d'opinions négatives : 57% (6 points en-dessous du score de Ségolène Royal).

Et pourtant Ségolène Royal s'acharne à vouloir remettre le couvert.

Et c'est pourquoi, donc, je m'acharne et je m'acharnerai pour qu'elle ne puisse de nouveau être candidate. Ce n'est pas contre elle, pas personnellement contre elle. Il ne s'agit que de l'intérêt de la gauche toute entière, c'est-à-dire de tous ceux qui pour être dans la difficulté ont intérêt à ce que la droite soit battue, Nicolas Sarkozy très probablement, n'importe quel autre qui conduira la même politique, de toutes les façons.



Permalien : Ségolène Royal, la mal-aimée






Le programme du Parti Socialiste

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Elections Régionales : le projet des socialistes





Vous voulez ce widget sur votre blog ? N'allez pas le chercher sur le site du Parti Socialiste dédié aux élections régionales, Les régions qu'on aime. Le code que vous y trouvez est erroné et ne fonctionne pas.

Voici la version correcte du code à insérer :



Permalien : Le programme du Parti Socialiste






No Sarkozy Day : le Clip

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No Sarkozy Day : le Clip





Signez et faites signer l'appel....



Permalien : No Sarkozy Day : le Clip






Sarkozy ou l'impopularité olympique

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No Sarkozy Day : faisons le point



no sarkozy day stickerNicolas Sarkozy, président de la République assène des coups redoublés contre le ciment républicain, portant gravement atteinte aux valeurs de liberté, d'égalité et de fraternité auxquelles nous sommes attachés, ébranlant fortement les piliers républicains que sont la démocratie, la laïcité et le vivre ensemble. Le 27 mars 2010 : une journée ensemble pour lui dire NON.


Deux semaines après la publication en ligne de l'appel pour un No Sarkozy Day, il est aujourd'hui temps de faire un premier point sur l'avancement des préparatifs pour cette mobilisation.



L'appel
- initialement lancé par 55 blogueurs, aujourd'hui signé et relayé par plus de 130 blogueurs ;
- près  de 3500 personnes ont signé.


Facebook
- le groupe principal compte plus de 370 000 membres ;
- les groupes départementaux sont presque tous créés et sont de plus en plus vivants ;


Le site
- plus de 5000 visites par jour ;
- un serveur dédié a été acheté afin de pouvoir faire face à une augmentation substantielle du trafic.


L'association
- une association 'l'onde violette » a été créée par Laurent, le coordinateur du No Sarkozy Day 31 ;
- Il va ouvrir un compte en banque dés réception du récépissé de création.


Vidéos
- 3 vidéos sont en cours de réalisation, 2 sont presque terminées. Chacune a un style différent.


Matériel
- Des teeshirts sont disponibles au prix de dix euros sur le site de Siné Hebdo
- des autocollants à un prix de quelques centimes l'unité sont également disponibles sur le site de Siné Hebdo
- des peintres graphistes et dessinateurs sont en train de travailler à des visuels d'affiches. Dès que ceux ci seront prêt nous trouverons un moyen d'en imprimer massivement.


Soutiens
- organisations : le CRC, le MAPA, le mai Paris, la FASE, Action Citoyenne, Sud Lycéen Manche ;
- presse satirique : Siné Hebdo et le Kamikaze ;
- dessinateurs : Lasserpe ; Decressac ; Berth ; Jiho ; Vuillemin ; Chimulus ; Olive ; SaT …
- personnalités:
Gilles Perrault. Ecrivain
Henri Montant : Journaliste
Susan Georges : présidente d'honneur d'Attac.
San Severino. Chanteur , auteur compositeur
Miguel Benasayag. Psychanalyste et Philosophe
Jean-Jacques Reboux, écrivain
Noël Gaudin, entarteur
Pierre Concialdi : économiste
Didier Porte. Humoriste
Guy Bedos, humoriste, acteur, scénariste
Dominique Tricaud, avocat
André Langaney, scientifique
Marie et Marcel Lapierre , vigneron
Christophe Alévèque, humoriste

Une conférence de presse se tiendra le lundi 1er mars à 10H00 sur Paris (lieu à préciser) afin d'annoncer tous nos soutiens artistiques, intellectuels, politiques etc…


Manifestations
- une première rencontre en préfecture à Paris a eu lieu afin d'établir les parcours de manifestations possibles. Très prochainement nous serons en mesure d'annoncer le parcours parisien dans ses grandes lignes.


Organisation locale
- les réunions locales se multiplient ville par ville, des initiatives à poursuivre…


Artistes
- ville par ville, des animations sont en train d'être prévues pour le 27 mars avec des musiciens, des danseurs, des jongleurs, etc…
- en ce qui concerne Paris, un Char musical sera mis en place sur un 19 tonnes (obtenu grâce au soutien d'un collectif d'organisateurs d'évènements musicaux)



Nous tenons à remercier toutes les personnes qui ont pris part à ses résultats encourageants. Toutes les bonnes volontés demeurent les bienvenues.



Et surtout n'oubliez pas : signez et faites signer l'appel publiez ce message sur votre blog, envoyez le par email par fax par courrier à tous ceux qui seront susceptibles de nous aider à faire grandir la dynamique.



Où l'on parle de : No Sarkozy Day : faisons le point






L'homme de droite sous le vernis centriste

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L'homme de droite sous le vernis centriste



François BayrouOù François Bayrou découvre que la gauche et les préoccupations sociales ne sauraient se réduire à un vernis "compassionnel".

La scène se passe lundi dernier, 1er février. La fondation Abbé Pierre réunissait à la Grande Halle de la Villette à Paris des personnalités politiques de diverses sensibilités pour débattre de l'urgence du logement social. Soudain, François Bayrou prend le micro et, sous le coup de ce qu'il prend probablement pour une lumineuse intuition, voilà notre ami centriste de remettre en cause les normes de salubrité immobilière, au prétexte qu'il vaut mieux habiter dans un taudis insalubre que dormir dans la rue et le froid.

Simplisme crasseux que ne renierait pas un Sarkozy, et qui vaut immédiatement au petit François les sifflets unanimes de la salle, qui semble elle savoir de quoi il est question : d'une dignité humaine avec laquelle on ne transige pas.

Monsieur Bayrou, qui est un homme de droite, ne semble pas comprendre qu'on ne troque pas une vie humaine contre sa dignité. Aucune indignité, aucune atteinte à la dignité humaine, ne saurait être justifiée par l'urgence qu'il y aurait à remédier à une autre. On ne transige pas avec la dignité d'un homme. Jamais.

Monsieur Bayrou aura ainsi appris qu'à vouloir à toute force sortir de la pensée unique, on entre de plain-pied dans la pensée inique.



La vidéo dure moins de 5 petites minutes. Elle vaut le détour tant elle fait définitivement tomber le masque sous lequel l'homme de droite voudrait opportunément se dissimuler. Voilà, une bonne fois pour toute, le visage du Modem :



Où l'on parle de : L'homme de droite sous le vernis centriste






Le vrai coût de l'avion de Sarkozy

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Le vrai coût de l'avion de Sarkozy



Avion Sarkozy : air beauf oneOn l'appelle déjà Air Beauf One.

La semaine dernière, la révélation, non confirmée, que Nicolas Sarkozy souhaitait le faire équiper d'un "four à pizza" a amusé et énervé les internautes. Ce n'est pas tout. L'important est ailleurs.

1. L'achat et l'aménagement de l'Airbus A330, ainsi que l'acquisition d'un second Falcon 7XL pour les besoins de la flotte présidentielle, ont été budgétés à 185 millions d'euros. Les seuls aménagements intérieurs sont évalués à 28,5 millions d'euros. Outre le récent "four à pizza", l'avion sera doté d'une baignoire... Un dispositif rarissime et très coûteux, habituellement réservé à quelques émirs.

2. A cause de cet avion, l'aéroport de Villacoublay, en banlieue parisienne, a dû aussi faire l'objet de travaux. La piste a été mise hors service pour plus de 6 mois. Elle ne pouvait supporter le futur Airbus du président. Surtout, il se murmure que le président français ne supportait plus devoir descendre sur le tarmac. Il lui faut un couloir protégé. Les aménagements sont conséquents, comme le rapportait Le Point en octobre dernier : "réfection complète de la piste et allongement de 1.850 à 2.000 mètres, réfection et élargissement des pistes de roulage (taxiways), mise aux normes de la loi sur l'eau (bassins de rétention), nouvel éclairage, etc."


C'est , entre autres petites choses, ce qu'on apprend à la lecture du dernier billet de l'indispensable Sarkofrance, que nous devrions tous lire régulièrement.



Où l'on parle de : Le vrai coût de l'avion de Sarkozy






Le projet de Jean-Paul Huchon

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J'ai lu le projet de Jean-Paul Huchon pour l'Ile-de-France



Projet Huchon 2010C'est hier que Jean-Paul Huchon a révélé son projet pour la région Ile-de-France lors de la prochaine mandature.

Face à une droite qui pour tout projet propose une politique qui « sert les plus riches et défend les intérêts d'un clan », Jean-Paul Huchon propose de « conjuguer trois exigences : la justice sociale, l'impératif écologique, l'ambition économique » pour « une région qui protège, une région qui avance ».

Quand la droite met en place au niveau national un bouclier fiscal qui protège les plus favorisés et augmentent les taxes pour tous les autres, Jean-Paul Huchon déclare l'ambition de « faire de la région un bouclier social » :

- en soutenant les filières créatrices d'emplois et les PME en difficulté ;

- en investissant massivement dans les transports et le logement ;

- en donnant à chacun les moyens d'accéder à une écologie de chaque jour : mieux se chauffer, mieux manger, moins polluer.

Cette ambition est ensuite déclinée selon six axes clés :



1- Démocratie - « Gouverner, pour tous et non pour quelques-uns, avec tous et non en imposant. » Avec des élus qui rendent compte de l'évaluation de leurs actions et une région où sera instauré un droit de pétition régional. Une région où, par exemple, l'engagement de ne pas augmenter les impôts sera tenu.



2 - Transports - En trois ans, la région Ile-de-France a déjà fait pour les transports plus que l'Etat en trente ans. Cette politique doit être poursuivie, toujours de manière prioritaire, parce que « le transport c'est le lien qui unit les Franciliens. »Cela signifie moins de camions sur les routes (en utilisant plus intensément le fleuve et le rail), plus de véhicules électriques (en favorisant l'expérimentation et les usages), promotion du covoiturage, développer les complémentarité auto, vélo, train, bus, métro... sur un réseau de transport plus efficace et mieux développé, à la qualité de service renforcée. Est proposé en outre la gratuité pour tous les jeunes de moins de 26 ans non salariés.



3 - Justice Sociale - Il s'agit là du logement (de la mise à disposition gratuite de terrains pour la construction de logements sociaux au Pacte avec les maires batisseurs, afin de parvenir à la construction de 60 à 70 000 nouveaux logements par an), de la santé (d'un plan de rénovation des urgences hospitalières à un Pass contraception délivré à tous les jeunes, en passant par l'aide à l'installation des personnels de santéWinking et de la jeunesse (de l'aide à la mutuelle santé à l'aide au logement, en passant par l'aide à la formation).

Mais c'est aussi l'ambition d'ouvrir « 3 000 nouvelles places en hébergement d'urgence pour les personnes sans abri ».

Mais c'est aussi l'engagement pris de « diminuer de moitié le nombre de jeunes entrant sans qualification sur le marché du travail » [...] « lutter contre le décrochage scolaire et universitaire » [...] « doubler le nombre de places dans les dispositifs de 2ème chance ».



4 - Emploi et Innovation - Pour le soutien aux entreprises : 250 millions d'euros pour les fonds d'investissement régionaux ; 10 000 jeunes sensibilisés et formés à la création d'entreprise ; un fonds régional pour la transmission et la reprise d'entreprises ; doublement du nombre de couveuses, de pépinières et d'incubateurs...

Pour une meilleure qualification : doublement du nombre de places offertes par les Écoles de la 2ème chance ; renforcement du dispositif AVENIR Jeunes qui offre 20 000 places de formation pour les jeunes en insertion professionnelle ; une mobilité professionnelle facilitée et sécurisée ; connexion de tous les lycées et les centres de formation d'apprentis à l'internet très haut-débit ; davatange de places en internat pour les filles ; un soutien privilégié aux jeunes scientifiques ; un premier cycle universitaire plus accueillant...



5 - Ecologie - L'Ile-de-France est la première éco-région d'europe. Est proposée une action selon deux directions : le soutien aux entreprises pour réduire leur empreinte carbone en renforçant leur compétitivité, et l'organisation du développement de la production des énergies renouvelables. Seront lancés des partenariats de développement durable avec des entreprises pilotes portant sur des engagements ciblés. Seront signés avec les villes franciliennes des contrats locaux de développement durable qui permettront de financer des projets à valeur écologique et sociale.

Par ailleurs, afin de promouvoir une écologie sociale donnant les moyens à chacun d'adapter ses modes de vie et de consommation, la politique de la région s'orientera au profit des territoires écologiquement prioritaires, afin d'aider l'ensemble des Franciliens à devenir éco-acteurs : à chacun, au quotidien, les moyens de polluer moins et de consommer mieux.



6 - Vivre Ensemble - Faire vivre les solidarités par la promotion de l'initiative dans les quartiers c'est le doublement du Fonds régional de développement de la vie associative ; la création de 7 000 nouvelles places de crèche ; la nomination de médiateurs régionaux de l'endettement ; le soutien aux musiques actuelles ; un réseau de pôles régionaux de création ; la création d'un pass culturel régional ; l'ouverture de 100 espaces publics numériques de proximité ; l'installation de résidences d'artistes ; la nomination de médiateurs du logement ; la création de 150 jardins partagés ; le développement de pratiques sportives émergentes ; la création de la maison du sport ; la rénovation en synthétique des terrains de football et de rugby ; le financement de tout nouvel équipement sportif mis à disposition des lycéens ; le développement de l'accessibilité...



Vous voulez que je vous dise, voilà un bon projet, équilibré et cohérent, ambitieux et responsable, de gauche et moderne, le projet d'une équipe qui connait parfaitement la région Ile-de-France et en a une grande expérience.



Pour en savoir plus : www.huchon2010.fr



Où l'on parle de : Le projet de Jean-Paul Huchon






Un socialiste en colère

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Jean-Luc Mélenchon, un socialiste en colère



Jean-Luc MélenchonGrace aux bons office de Jacques Rosselin, homme de presse, patron de Vendredi.info et coach de blogueurs, Laure, Ronald, RichardTrois, David Doucet, Seb Musset, Vogelsong - et j'en oublie ! - et moi-même avons rencontré Jean-Luc Mélenchon.

Alors d'abord, un grand merci à Jacques Rosselin de nous avoir accueillis - surtout que moi-même je n'étais pas tout à fait invité... Ce fut une rencontre tout à fait intéressante. Bien davantage que, juste avant, le passage en coup de vent de Jean-François Kahn, avec lequel nous devions évoquer le No Sarkozy Day. Passage dont je retiens seulement que JFK, qui avait lui-même lancé il y a quelques jours un appel pour un grand rassemblement contre l'excès de pouvoir, adopte sur le sujet une position apparemment intéressée mais finalement très attentiste.

Revenons plutôt à Jean-Luc Mélenchon.

Il serait bien trop long de faire un compte-rendu exhaustif de tout ce qui a été dit au cours d'un entretien qui manqua de quelques minutes d'atteindre les deux heures et demi. Beaucoup de sujets furent abordés, je n'en retiendrai que quelques-uns - et comme je n'ai pris aucune note, je prends soin de dégager la responsabilité de Jean-Luc Mélenchon quant aux propos que je vais rapporter, qui relèveront probablement davantage de la compréhension que j'en ai eue, mais peut-être ne suis pas tout à fait idiot, que d'une retranscription parfaitement objective.


Une charge puissante contre le rouleau compresseur médiatique - Il n'est pas nouveau que pour espérer exister sur la scène politique, le chef d'un petit parti doive se plaindre des médias. Jean-Marie Lepen ou François Bayrou pour ne citer qu'eux surent tirer sur cette ficelle jusqu'à l'user.

La différence essentielle est que la charge de Jean-Luc Mélenchon ne repose pas sur une pleurnicherie - « Ouinnn ! Vous ne m'invitez jamais à la télé ! - mais sur une analyse solide d'un système médiatique à la fois servile et asservi. Servilité au pouvoir politique et financier des patrons de presse et des journalistes "institutionnels", d'un côté, et asservissement de journalistes trop peu nombreux, surchargés de travail et mal payés. .

Et Jean-Luc Mélenchon dé décrire un système médatique qui organise sa propre reproduction par la sacralisation d'une pensée vraie, qui implique, par exemple, l'impossibilité de remettre en cause la notion de marché - alors même que personne ne prendra jamais soin de définir précisément ce qu'économie "de marché" signifie : ce serait seulement une réalité immuable sauf dans l'esprit d'un fou ou d'un dangereux irresponsable.

Aussi juge-t-il tout à fait pertinente sur le fond et efficace sur la forme, la "rébellion" de Vincent Peillon contre France Télévision.


Parti Socialiste et stratégie politique - J'ai demandé à Jean-Luc Mélenchon si la stratégie politique qui est la sienne et qui constitue à se faire une place au soleil de la gauche en chargeant le PS de tous les maux et de tous les reniements, n'avait pas certaines limites, compte tenu du germe destructeur de la division qu'elle implique de semer et alors même qu'il assume par ailleurs pleinement la nécessité d'un rassemblement entre les deux tours. .

J'ai à ce sujet évoqué la trajectoire politique d'un Jean-Pierre Chevènement, qu'il s'était toujours refusé à suivre au temps de sa splendeur, trajectoire qu'il emprunte seulement maintenant que le champ politique du républicain de gauche se trouve vacant.

Il n'a pas aimé la question et l'animal politique expérimenté a aussitôt réagi avec force agressivité, ce qui était d'autant plus de bonne guerre qu'il ne s'est pas contenté d'en rester là, à me renvoyer l'image du vil social-démocrate mal comprenant et limite social-traître. Ce qui était assez savoureux, il faut bien le dire. Mais peu importe. Il n'en est donc pas resté à montrer les dents.

Sa réponse, à mon sens, est celle d'un homme en colère - et il est vital pour un homme de gauche de savoir garder vivace sa colère, son indignation. Jean-Luc Mélenchon est en colère contre une sociale-démocratie qui partout dans le monde a été de renoncements en reniements, et jusqu'à trahir le peuple dans nombre de pays d'Amérique du Sud - dont il semble particulièrement connaisseur. Alors, à cette sociale-démocratie, il a choisi de ne plus rien laisser passer.

Il pourra sembler un peu rapide, pour les mal-comprenants de mon espèce, d'établir un lien direct entre des sociaux-démocrates qui font tirer l'armée contre le peuple en Argentine ou au Venezuela, et Martine Aubry qui commet une faute politique en évoquant la possibilité d'un recul de l'âge légal de la retraite « à 61 ou 62 ans » - et pour peu, notamment, d'une plus grande prise en compte de la pénibilité du travail. Mais voilà, un homme en colère peut parfois en arriver à perdre le sens des nuances.

Restait alors la question de la stratégie politique. Pour Jean-Luc Mélenchon, deux options se présentent, prendre le pouvoir avec l'appui d'un Parti Socialiste reléguer en seconde force de la gauche grâce à un rassemblement de l'ensemble de la gauche non socialiste, soit bénéficier d'une situation de blocage de la société - et là encore il s'appuie sur des exemples historiques venus d'Amérique du Sud - blocage qui conduirait à l'émergence au sein du peuple d'un sentiment de rejet profond englobant aussi bien les droites conservatrices et réactionnaires que les sociaux-démocrates (que l'animal ne manque jamais de qualifier de sociaux-libéraux), au profit donc des "vrais" socialistes.

Les deux hypothèses impliquent, on le comprend bien, de ne jamais épargner le Parti Socialiste. Or si Jean-Luc Mélenchon admet volontiers ignorer quand se produirait le blocage propice, il fait l'impasse sur la question suivante, pourtant cruciale : « Et en attendant que le rapport de forces devienne favorable, faut-il pour en favoriser l'émergence, jouer de cette division de la gauche, dont il reconnait qu'elle demeure l'ultime carte de la droite pour conserver le pouvoir ? ».

Bref, après ce grand tour par sa grande intelligence (indéniable), nous étions rendu à la problématique initiale dont j'avais fait ma question. Et l'on se souvient que Jean-Pierre Chevènement ne parvint jamais à se remettre tout à fait du 21 avril 2002.


Les élections régionales - La nécessité du désistement à gauche entre les deux tours est affirmée avec force. Et Jean-Luc Mélenchon est bien convaincu que les listes socialistes arriveront largement en tête partout, tandis que celles du Front de Gauche auront à l'occasion du mal à dépasser la barre des 5% qui permet de fusionner.

Et même alors, le PS ne se laissera aller à aucun cadeau. Une attitude qu'il ne remet pas en cause : le jeu politique ne consiste pas à choyer un rival.

Reste le cas du Languedoc-Roussillon, seule région où l'ensemble de la gauche, écolos compris, est parvenue à s'unir, afin de s'opposer fortement à Georges Frêche. Pour Jean-Luc Mélenchon, il s'agit de faire de cette région une région test et c'est donc là-bas qu'il a décidé de concentrer tous ses efforts.

On notera que la dernière sortie de Georges Frêche – sur la « tronche pas catholique » de Laurent Fabius - est suffisamment exécrable pour lui laisser penser que cela puisse se révéler un pari gagnant.


La défense des années Mitterrand - Jean-Luc Mélenchon l'appelle affectueusement « le vieux » et récuse avec force que l'origine d'une dérive droitière de la gauche française soit à chercher de ce côté-ci. Il rappelle ce qu'était le Parti Socialiste des années 70 - un parti révolutionnaire - et quelles furent les conditions de son arrivée au pouvoir en 1981. Il rappelle comme les socialistes attendirent alors en vain que soient créés les conditions d'un front populaire, en réponse à la collusion des forces conservatrices et réactionnaires. Il rappelle la nationalisation du système bancaire et d'une bonne partie de l'industrie. Il rappelle les quatre dévaluations successives, qui conduisirent à la nécessité politique et stratégique du tournant de 83. Il rappelle que « le vieux », jusqu'à son dernier souffle, refusa de signer toute ordonnance de privatisation.

La droite, n'omet-il pas de préciser, n'en a toujours pas fini de cracher sur le cadavre de François Mitterrand. C'est qu'ils ne veulent surtout pas que cela puisse se reproduire. Et Jean-Luc Mélenchon de faire la leçon à cette gauche, socialiste ou non, qui a grand tort en effet de ne pas assumer ce qui demeure une remarquable filiation politique.


Et des années Jospin aussi ! - Elles ne se résument pas aux privatisations. Et les privatisations ne sauraient à elles seules justifier que la gauche se croit contrainte de renier en bloc les années Jospin. Ne serait-ce que pour les 35h qui ne sont pas pour une majorité de salariés cette catastrophe que la droite se plait à fantasmer.

Des années Jospin qui débutèrent alors que tous les voyants économiques étaient au rouge - situation économique qui contraignit Chirac à la dissolution - et se terminèrent avec des voyants passés au vert - situation qui ne cesse depuis de se dégrader sous les bons offices d'une droite dont l'arrogance ne semble pas avoir de limite.


Mélenchon, un socialiste en colère - Je l'ai dit plus haut, j'ai rencontré ce qui me semble être un homme en colère, un homme qui possède la gauche chevillée au corps et depuis longtemps, et qui ne décolère pas de voir le monde fuir ses idéaux, et qui ne décolère pas contre une gauche qui, à trop souvent renoncer, et céder devant les coups de boutoir du libéralisme, a contribué à favoriser cette dérive du monde vers des rivages où la seule règle est celle d'un règne du fort sur les faibles, toujours plus opprimés.

Il a raison dans sa colère, l'oppression est inadmissible et l'injustice sociale insupportable. Il a tort, cependant - et selon moi qui bien entendu n'y comprends rien - de la tourner avec tant de violence contre ceux qui, se trompant sans doute de chemin, ne partagent pas moins avec lui les mêmes indignations, la même révolte et la même aspiration à un monde de justice.


Je retiens pour terminer deux phrases qui sont pour moi source d'espoir quant à la capacité de la gauche à savoir sauvegarder l'essentiel de ce qui, par-delà toutes nos divergences - qui ne sont pas nécessairement anecdotiques - nous rassemble :

« Vous avez les méchants d'un côté et les gentils de l'autre. Qu'est-ce que l'on peut faire de mieux ?! La droite, la gauche. »

« La critique [du Parti Socialiste] doit continuer, elle va continuer, mais c'est la façon de la dire et de l'exprimer qui ne doit pas être contre performante. »



Où l'on parle de : Un socialiste en colère






Chapeau la retraite !

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Henri Proglio : chapeau la retraite !



Proglio et sa retraite chapeauCopinage, rémunérations folles, retraites chapeau… Henri Proglio est en passe dedevenir à lui seul le symbole de la République sarkoziste

En sus du 1 million d'euros virgule 6 constitué par son salaire annuel de son poste de PDG d'EDF que son grand ami Nicolas Sarkozy lui a offert sur un plateau d'argent, en sus de ce même plateau d'argent façonné par les 450 000 euros de salaire tout aussi annuel pour le poste de présidence "non opérationnelle" de Véolia, qui lui aurait permis d'atteindre les 2 millions d'euros - mais le malheureux fut contraint d'y renoncer : trop clinquant ! - voilà que nous apprenons que cette double casquette était également assortie d'une retraite chapeau de - tenez-vous bien ! - 13 millions d'euros virgule 1.

(Faisons une courte pause et autorisons nous à seulement mentionner que ce "virgule 1" à lui tout seul correspond tout de même à 100 000 euros, soit 8 années pleines d'un smicard...)

Faisons court, allons lire l'article de Marianne2 qui nous en dit plus sur cette nouvelle affaire et songeons à ce que signifient ces paroles de Nicolas Sarkozy Lundi soir sur TF1 : « Je préfère un bon patron bien payé, qu'un mauvais patron mal payé [...] Ce qui me choque, c'est le gros salaire qui ne corresponde pas à la grosse responsabilité. » ...

(Remémorons-nous un instant encore ce "virgule 1"...)

Et demandons-nous si l'on ne devrait pas surtout préférer un salarié payé correctement, dignement, qu'un salarié précaire.

Et demandons-nous s'il n'est tout de même pas surtout choquant que, méritant ou non, un salarié puisse gagner trop peu durant toute une vie sans avoir à espérer davantage qu'une retraite de misère.

Et demandons-nous surtout s'il n'est pas choquant qu'aussi performant et écrasé de responsabilités soit un salarié, il sera toujours considérablement moins payé qu'un mauvais patron dont les échecs seront d'abord et essentiellement supportés par ses salariés.

Et demandons-nous même - pourquoi pas - si Nicolas Sarkozy ne serait pas un exécrable président de la République dont les résultats seraient à ce point exécrables que toute évidence il ne mériterait certainement pas, finalement, d'être si grassement payé.



Et je me demande enfin si tout cela ne constitue pas autant de raisons supplémentaires de lui dire NON !



Crédit image (cliquez-la donc, elle vaut beaucoup par le détail) : SaT



Où l'on parle de : Chapeau la retraite !






Histoire et pré-histoire

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No Sarkozy Day : histoire et pré-histoire



No Sarkozy Day, par SaTParce qu'il semble subsister quelques interrogations, incompréhensions et malentendus, il est sans doute utile de faire un point explicatif sur différents aspects très précis de l'appel au No Sarkozy Day, lancé hier par les blogueurs.


Sur la démission : Il est bien clair aujourd'hui que le No Sarkozy Day est totalement déconnecté de tout appel à la démission du Président de la République. Il ne s'agit pas de dire si un tel appel serait ou ne serait pas une bonne chose, il s'agit simplement d'entériner que tel n'est pas l'objet de notre appel et que tel ne sera pas le sujet de la journée du 27 mars prochain, où il s'agira seulement de lui dire NON ! - lui, Nicolas Sarkozy...

Cela dit, si l'ampleur de notre mobilisation le conduisait en un éclair de lucidité - - lui, Nicolas Sarkozy... - à choisir de démissionner, je suis bien convaincu que peu d'entre nous viendraient s'en plaindre.

Cela n'arrivera pas.


Sur la démocratie : La démocratie ne consiste pas uniquement à convoquer le peuple à intervalles réguliers pour que nous puissions glisser un bulletin dans une urne. La démocratie c'est aussi et beaucoup que soient placés les élus sous le contrôle vigilant du peuple. A l'occasion, chacun est fondé à donner son avis. A l'occasion, le peuple est légitime à exercer sa vigilance en rappelant où sont les limites, en protestant qu'elles aient été outrepassées, en disant Stop ! Ça suffit ! NON !

A ce titre, manifester est exercer la démocratie, la rendre vivace, quoi qu'en diront comme à chaque fois les infatigables réactionnaires, qui à n'en pas douter ressortiront la petite rengaine du "ce n'est pas la rue qui gouverne". Bien entendu, ce n'est pas la rue qui gouverne, mais la rue est ce lieu où le peuple à toute la légitimité, et parfois même le devoir, de se rassembler pour dire non à ceux qui prétendent le gouverner.


Sur l'absence de perspectives : Parmi les reproches qui nous sont faits, il y a celui du projet, "parce que dire non ne suffit pas", parce qu'agréger les mécontentements n'est pas une fin en soi. C'est vrai dire non ne suffit pas. Il reste que dire non est parfois une exigence. Il reste, pour revenir au point précédent, que la démocratie c'est - aussi - savoir quand il est devenu plus que nécessaire de dire non, parce que trop de limites ont été franchies, parce que le rôle du peuple n'est pas seulement d'accepter et de subir, de baisser la tête et de rentrer sa colère. La démocratie c'est aussi - et c'est essentiel - la faculté pour chacun de défendre ce qui justement est notre bien commun et qui s'appelle la République. Dire non est ce qui pourra permettre que tout cela n'aille pas définitivement trop loin.

Parallèlement, ceux qui auront attentivement lu l'appel auront noté qu'il se termine par une ouverture sur un après et son champ de possibles, une ouverture sur un devenir positif d'une mobilisation dont l'objet premier est de dire NON ! Mais ces perspectives, il n'est pas de notre rôle de les prédéterminer. Nous nous sommes contentés de lancer un appel à dire ensemble, le même jour, ce non qui nous rassemble... et à inviter ensuite, à l'issue de la mobilisation, tous ceux qui le souhaitent à créer un "après le No Sarkozy Day" - et sachant aussi qu'il ne saurait y avoir d'après sans une mobilisation forte...


Sur la personnalisation : Pourquoi s'en prendre à Nicolas Sarkozy ? Ayant consacré un billet entier à cette question, je vais seulement rappeler ici que Nicolas Sarkozy est président de la République, et est à ce titre responsable de bien des dérives que connait notre République depuis son élection, et responsable aussi bien de la politique menée par son premier ministre, et donc des désastres financiers, économiques et finalement sociaux auxquelles cette politique a conduit le pays.

Ce n'est pas l'homme qui est visé, mais le responsable politique, c'est-à-dire cette politique dont il est responsable. C'est à lui que nous adressons notre NON ! A qui d'autre ?


Sur l'intitulé : "No Sarkozy Day". C'est en anglais, c'est centré sur sarkozy, c'est un mauvais titre. Oui... Mais ce n'est qu'un titre, une accroche, et la pré-histoire de l'appel fait qu'il était difficile d'y renoncer tant il avait déjà cheminé dans les esprits. Ce n'est qu'un titre et la lecture de l'appel apporte toute la précision qui lui est utile : No Sarkozy Day, une journée pour lui dire NON !


Sur l'indépendance : Il est écrit dans l'appel que nous sommes des citoyens qui lançons un appel "indépendamment de tout parti ou syndicat". Il semble utile de préciser ce que cela ne signifie pas.

Cela ne signifie pas que nous prétendons que cette mobilisation serait apolitique. Dès lors que l'on s'intéresse au vivre ensemble dans la cité, il s'agit de politique. C'est évident et même nous le revendiquons. C'est une mobilisation politique, pour la simple raison qu'elle a pour vocation de dénoncer une mise à mal de nos valeurs communes, les valeurs de la République. Elle n'est cependant ni politicienne ni partisane.

Cela ne signifie pas qu'aucun de nous n'est membre ou sympathisant d'aucun parti ou syndicat. Tout simplement nous agissons en-dehors et indépendamment de leurs structures, en tant que ces simples citoyens que nous sommes aussi et avant tout.

Et cela ne signifie pas d'avantage que nous aurions choisi d'exclure par avance les partis et les syndicats qui souhaiteraient nous rejoindre dans ce NON ! Au contraire, il s'est agi de nous placer en situation de les fédérer tous et de fédérer au-delà d'eux, parce que l'appel en dépasse les clivages, parce que l'appel porte sur ce qui est susceptible de rassembler, des valeurs communes et qu'il s'agit de défendre, tous ensemble car bien au-delà de qui nous sépare. Partis, syndicats et associations sont évidemment les bienvenus dans cette mobilisation, pour peu qu'ils en partagent les motifs.


Sur les signataires : Beaucoup de ceux qui avaient signé un premier texte pour expliquer pourquoi ils étaient opposés au No Sarkozy Day, ont désormais fait le choix d'être signataires de cet appel et de le relayer. L'explication en est toute simple : la nature même du No Sarkozy Day s'est trouvé radicalement transformée par la réécriture de l'appel - et je viens au long de ce billet de décrire de quelle manière.

Il est courageux de leur part d'avoir osé ce choix, auquel ils n'avaient d'évidence aucun intérêt - sinon la fidélité à leurs convictions - sachant qu'aussitôt tous les bas-du-front de la blogosphère de droite allaient leur tomber dessus en crachant du "girouette". Alors qu'à l'évidence, sans eux, c'est-à-dire sans ce premier texte qu'ils rédigèrent, l'appel au No Sarkozy Day tel qu'il existe aujourd'hui n'aurait pas existé.


De la même manière, car à toute histoire il faut une pré-histoire qui lui est essentielle, il est important de saluer l'ouverture d'esprit dont ont fait preuve les pionniers du No Sarkozy Day, qui non seulement ont su digérer la critique, mais ont également su accepter une refonte globale de l'esprit même de cette mobilisation dont ils demeurent les pères.


Or donc, et notamment grâce à tous ceux-là :


Le No Sarkozy Day est mort et Vive le No Sarkozy Day !


Ajoutez Votre Signature



Où l'on parle de : Histoire et pré-histoire






Appel des 55

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Appel des 55 pour un No Sarkozy Day



No Sarkozy Day

- Appel au peuple -


visuel no sarkozy dayInconséquence politique, échec économique, casse sociale, rupture du pacte républicain, atteinte à l'égalité des chances, politique de la peur, stratégie de la division, lois liberticides, pratiques autocratiques du pouvoir, favoritisme, népotisme, manipulations médiatiques, ingérences judiciaires, collusion avec le monde des affaires et les forces de l'argent…

Nous avons tous nos raisons pour nous opposer à Sarkozy et à son clan, pour résister au sarkozysme. Mais ce président sans envergure, effrayé par le peuple, prend grand soin de le tenir à l'écart, muselant au besoin sa parole derrière des cordons de CRS.

Alors, ENSEMBLE, nous élèverons la voix plus haut, nous nous ferons entendre plus fort, unis dans la défense des valeurs de notre République : Liberté - Egalité - Fraternité – Laïcité – Démocratie


Nous, simples citoyens, vigilants et inquiets, en conscience et indépendamment de tout parti ou syndicat, appelons toutes celles et tous ceux qui ressentent l'envie, le besoin de dire NON ! à Nicolas Sarkozy, à se rassembler pour un No Sarkozy Day.

Le 27 mars 2010 : une journée pour lui dire NON !


Des rassemblements seront organisés partout en France, à partir de 14 Heures devant les préfectures et les sous-préfectures, à Paris place de la Bastille, et dans le monde entier devant les ambassades de France.

A l'issue de cette journée de mobilisation, se tiendront partout des réunions ouvertes, où nous pourrons ensemble, démocratiquement, décider de la suite à donner à ce mouvement de contestation populaire du sarkozysme, contestation que nous espérons aussi large que possible.


*****

Nous appelons l'ensemble des blogueurs à diffuser cet appel sur leurs blogs et à nous en informer via un message adressé à blogs@no-sarkozy-day.fr

Nous appelons l'ensemble des citoyens à signer et faire signer cet appel (signatures).

Nous sommes cinquante cinq blogueurs et plus à diffuser simultanément, ce dimanche 24 janvier 2010, l'appel pour un No Sarkozy Day.


Blogueurs Signataires :
Aliciabx - http://aliciabx.blogspot.com/
André Orphal -
http://jusqu-alacensure.over-blog.com/
Antennerelais -
http://antennerelais.canalblog.com/
Antidote Démocratique Antisarkozy -
http://rpubliquejetaime.typepad.fr/
Antoine -
http://just4kiss.blogspot.com/
Arnaud Mouillard -
http://hern.over-blog.com
B.Mode -
http://ruminances.unblog.fr/
Benjamin Ball -
http://blog-zero-un.over-blog.fr/
Bloguerilla -
http://bloguerilla.org
Carrefour Anticapitaliste -
http://kropotkine.jimdo.com/
CC -
http://www.bahbycc.com/
Clarky - http://ruminances.unblog.fr/
Conseil national de la Résistance en Midi Pyrénées -
http://cnr-midipyrenees.blogspot.com/
Cpolitic -
http://www.cpolitic.com/cblog/
Dan29000 -
http://danactu-resistance.over-blog.com/
David Noël -
http://www.lheninois.com
Dedalus - http://sarkononmerci.fr
Des pas perdus -
http://www.despasperdus.com
Dessins d'AMAD - http://riposte.gauchepopulaire.fr/
Dominik Vallet - http://dominikvallet.over-blog.com/
Enriqueta - http://enriqueta.over-blog.com
Eric Citoyen -
http://monmulhouse.canalblog.com/
Gauchedecombat -
http://gauchedecombat.wordpress.com/
Gilles Pommateau - http://gillespommateau.over-blog.com
Gwendal -
http://gwedenis.blogspot.com/
Hervé Dor : http://ervedo.tumblr.com
Hypos - http://www.hyposblog.info
Ijahsista -
http://une-autre-vision-du-monde.over-blog.fr
Jean-François Vionnet - http://lespenseesdunvieuxcon.blogspot.com
JeandelaXr -
http://jeandelaxr-lejouretlanuit.blogspot.com/
Juan -
http://sarkofrance.blogspot.com/
Le Canard de Mulhouse -
http://canard68.20minutes-blogs.fr/
Le Coucou -
http://unclavesien.blogspot.com
Le journal de Geed -
http://lejournaldegeed.wordpress.com/
LePetitSauvage -
http://on-nous-prend-pour-des-cons.fr
Lost in Chartres -
http://lostinchartres.wordpress.com
Louis Lepioufle -
http://powolicu.wordpress.com/
Marie -
http://engagee.fr/
Martin P. -
http://sauce.over-blog.org/
Mathieu L. -
http://lespriviliegiesparlent.blogspot.com
Maximilien - http://maximilienrobespierre.blogspot.com/
Monsieur Poireau -
http://monsieurpoireau.blogspot.com
Mtislav -
http://mtislav.blogspot.com 
Nicolas J. -
http://jegpol.blogspot.com/
Philippe Marx -
http://www.philippemarx.net/
Raphaël Rezvanpour -
http://revoltecitoyenne.wordpress.com/
Rebus -
http://sarkobasta.blogspot.com
Rimbus -
http://rimbusblog.blogspot.com
Rodolphe Lediazec -
http://ruminances.unblog.fr/
Samuelle -
http://souvenirsdufutur.blogs.courrierinternational.com/
Seug8520 -
http://www.lisoloir.com
Skal -
http://www.lespenseesdeskal.fr
Slovar les Nouvelles -
http://slovar.blogspot.com
Trublyonne -
http://trublyonnevoitlavieenrouge.blogspot.com/
Yann Savidan -
http://www.yann-savidan.com/


Profils Myspace et autres :
Axel - http://www.myspace.com/libertik
Camille BB -
http://www.myspace.com/459439819
Felocydz -
http://www.myspace.com/felocydz
Jacinte G. -
http://myspace.com/asfodelle
Julie -
http://www.myspace.com/170102103
Karyn -
http://www.myspace.com/uztaila
Lea -
http://www.myspace.com/reallioness2
Leslie -
http://www.myspace.com/leslie381
Marco JazzMan -
http://www.myspace.com/marcojazzman
Mimosa67 - http://mimosa67.spaces.live.com/
Navarrete Pierrot -
http://www.myspace.com/mecclass
Pachanga - http://www.myspace.com/pachang_a
Paulo Barrosa -
http://www.myspace.com/paulobarrosa
Zone Nono -
http://www.myspace.com/zonenono



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visuel no sarkozy day - par SaT


Où l'on parle de : Appel des 55






No Sarkozy Day : Oui mais !

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No Sarkozy Day : Oui mais !



Savoir dire NONA l'invitation de mon ami Rimbus, je viens très attentivement de visionner l'interview réalisée par Fulgurance de Benjamin Ball, un des membres actif du No Sarkozy Day.

Je continue de penser que l'idée d'une journée consacrée à dire NON à Sarkozy répond à une nécessité compte tenu de ce dont Sarkozy est le nom et qui en soit représente un danger pour la Démocratie, la République et une certaine conception du vivre ensemble.

Je continue de penser que nous avons, en tant que citoyens, le devoir de manifester notre vigilance, notre opposition et notre colère face à la gangrène sarkozyste.

Cependant, je ne veux pas non plus taire ma grande méfiance face à la phraséologie employé par Benjamin Ball et qu'on retrouve assez largement dans l'appel que lui et ses petits camarades (une demi-douzaine) ont rédigé et diffusé - et qui est plus que probablement à l'origine de la désapprobation un peu trop empressée émise par mes propres petits camarades.

La démission - Il est évident qu'il est légitime dans une démocratie de pouvoir réclamer la démission d'un élu, là n'est pas la question. Il est même évident que lors d'une manifestation de masse organisée en opposition au sarkozysme, la démission deviendra un des, sinon le mot d'ordre, le cri du coeur qui se fera entendre. Le point est que rédiger un appel à se rassembler et manifester autour de ce mot d'ordre correspond d'entrée à une perte de crédibilité. Car ce n'est pas le coeur du sujet.

Le coeur du sujet, selon moi, est d'abord de dire NON à Sarkozy, dire à Sarkozy que nous n'acceptons pas ni sa politique de casse sociale ni sa conception autoritariste et liberticide du pouvoir, lui dire que tout ne lui est pas permis et que nous nous opposons et nous opposerons à ce qu'il aille trop loin - ce qui est largement fait -, lui rappelant avec force l'existence du peuple et de sa souveraineté, qui s'impose à lui.

Le cri de la démission ne serait que la conséquence de tout cela, sa traduction, une manière d'exprimer ce NON - et sans doute la plus vaine des manières, et probablement la plus désespérée. En ce sens on pourrait même dire qu'elle serait un aveu de faiblesse. En faire d'entrée un mot d'ordre est dès lors tout simplement une erreur politique.

Il aurait été pourtant... il serait pourtant assez simple de décrire le sarkozysme en quelques points, puis de conclure à un No Sarkozy Day... le 27 mars 2010... pour dire NON à Sarkozy et pondre ainsi un appel qui soit un peu moins dérisoire, un poil moins empreint de gaminerie.


La récupération - Et le voilà revenu, une fois de plus, comme à chaque fois, le discours démagogique sur les dangers de la récupération, sous-entendu par les tant méchants partis politiques. Mais bordel ! Manifester contre Sarkozy et sa politique c'est faire quoi sinon faire de la politique ?! C'est quoi cette idée que pour qu'un mouvement soit populaire, il faudrait absolument qu'il soit apolitique, surtout lorsque que de toute évidence il l'est, politique ?

On veut un maximum de gens dans la rue ? Que toutes les bonnes volontés soient alors les bienvenues, y compris la force de frappe des partis politiques. Le Front de Gauche veut en être ? Qu'il en soit. Le Parti Socialiste aussi ? Tant mieux. Et j'espère que le NPA ne fera pas sa mijaurée et en sera également. Et ce sera même une occasion pour les militants du Modem de démontrer leurs antisarkozysme, ça leur fera du bien. Il y a paraît-il, plus à droite encore, des personnalités qui souhaitent dire NON à Sarkozy. Qu'ils viennent, nous verrons bien jusqu'où les Villepin et les Dupont-Aignan sont eux-aussi anti-sarkozystes...

La récupération ? Mais j'espère bien qu'au bout du compte un tel mouvement puisse se récupérer dans les urnes. Quel sens ça aurait de beugler à la démission de Sarkozy en 2010 pour le voir réélu en 2012 ?

Le fait est que, de toute façon, faire un No Sarkozy Day est déjà faire de la politique. Le fait est que dire NON ne saurait être que le début d'un OUI - sauf à se complaire dans la sodomie de coléoptères.

Je crois qu'on n'a jamais raison de contribuer à la réthorique du tous pourris qui ne sont intéressés que par le pouvoir et vont récupérer les gentils mouvements apolitiques du gentils peuple qui a toujours raison - et à ce propos, même si je ne veux pas m'étendre ici sur la thématique des "assemblées générales populaires", il serait de bon ton tout de même de reconnaître que nous savons d'expérience que toute assemblée de ce genre fera nécessairement la part belle à des orateurs aguerris et surpolitisés, généralement formés à la dialectique par les mouvements trotskistes, spécialistes s'il en est de la récupération des mouvements de masses (c'est même leur raison d'être)... Mais passons.

Assumons plutôt un fait simple : La fin durable du sarkozysme, qui est un populisme médiatique, passe par un retour du peuple à la chose politique.

Les Partis politiques ne sont pas ce que nous voudrions qu'ils soient ? Il suffirait qu'au lendemain du No Sarkozy Day, 50 000 personnes adhèrent au Parti Socialiste pour que celui-ci ne soit plus du tout le même. Il en faudrait cinq ou dix fois moins pour transformer radicalement le Modem ou le Front de Gauche. Il est là le pouvoir du peuple, dans le fait de se saisir du politique. Car si dire NON ensemble c'est faire de la politique, faire chacun de la politique c'est créer les conditions de son propre OUI.

Le No Sarkozy Day se veut initiateur de quelque chose de nouveau. Qu'on évite donc les facilités et les démagogies. Qu'on évite de revenir aux vieux discours d'un mouvement qui serait populaire et apolitique, usant de slogans aussi réducteurs que mal taillés. Faisons plutôt de la politique, ça changera...



Où l'on parle de : No Sarkozy Day : Oui mais !






Sarkozy au fond du trou de l'impopularité

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Sondages : Sarkozy au fond du trou de l'impopularité



A la demande générale de l'indispensable AntenneRelais, je vous annonce la mise à jour de mes désormais célèbres courbes de popularité du petit président de pas beaucoup de français mais c'est les plus riches...

Et c'est TNS-Sofres pour le Figaro qui a ouvert le bal de ce mois de janvier 2010 : Aïe !



graphique évolution popularité Sarkozy
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Allez soyons charitable - et fainéant - contentons-ous de parler de moi à la troisième personne et d'un lapidaire :



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Et puis je tiens à vous signaler que, si je ne ponds pas systématiquement un billet à chaque nouveau sondage, ce graphique et celui plus détaillé ci-dessous sont toutefois (plus ou moins) régulièrement mis à jour, et qu'il suffit donc de revenir sur cette page pour les consulter - au besoin rafraîchissez le cache de notre navigateur...

A bon entendeur...





Rappelons cependant comment est composé cette moyenne ?

SOFRES pour le Figaro : Faites-vous confiance tout à fait ou plutôt, plutôt pas ou pas du tout, à Nicolas SARKOZY pour résoudre les problèmes qui se posent en France actuellement ?

IFOP pour Paris-Match : Approuvez-vous, tout à fait, plutôt, plutôt pas ou pas du tout, l'action de Nicolas Sarkozy comme président de la République ?

IFOP pour le JDD : Etes-vous satisfait (très ou plutôt) ou mécontent (plutôt ou très) de Nicolas Sarkozy comme président de la République ?

LH2 pour (Libération) NouvelObs : Concernant Nicolas Sarkozy en tant que président de la République, dites-moi si vous en avez une opinion trés positive, assez positive, assez négative ou très négative.

Viavoice pour Libération : Concernant Nicolas Sarkozy en tant que président de la République, dites-moi si vous en avez une opinion trés positive, assez positive, assez négative ou très négative.

CSA pour iTélé et Le Parisien : Faites-vous confiance ou pas confiance au président de la République, Nicolas SARKOZY, pour affronter efficacement les principaux problèmes qui se posent au pays ?

BVA pour Orange : Quelle opinion, très ou plutôt bonne, plutôt ou très mauvaise, avez-vous de Nicolas Sarkozy en tant que Président de la République ?

CSA pour Valeurs Actuelles : Estimez vous que l'action du Président de la République, Nicolas Sarkozy, va plutôt dans le bon sens ou plutôt dans le mauvais sens ?

IPSOS pour Le Point : Portez-vous sur l'action du Président de la République, Nicolas Sarkozy, un jugement plutôt favorable ou plutôt défavorable ?



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Où l'on parle de : Sarkozy au fond du trou de l'impopularité






De quoi Sarkozy est-il le non ?

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De quoi Sarkozy est-il le non ?



no sarkozy dayDans mon précédent billet, je faisais la voeu que pour 2010 nous sachions conserver notre esprit de révolte. Et je découvre ce matin que quelques-uns de mes camarades blogueurs se sont fourvoyés dans un texte où il leur a paru indispensable d'expliquer leur NON au No Sarkozy Day, dont les promoteurs nous avaient - nous blogueurs - sollicités.

Faute de temps ces dernières semaines, durant lesquelles j'avais opté pour un éloignement vis à vis de ma triste condition de blogueur, je n'avais ni répondu à la sollicitation des uns, ni participé aux discussions entre les autres, les blogueurs, sur la réponse qu'il convenait de donner à la sollicitation. J'ai découvert l'ampleur - à l'échelle microblogosphérique - de l'affaire ce matin et j'ai dans un premier temps souhaité me contenter de réagir en privé, livrant mon sentiment aux seuls left-blogueurs. Et puis ça m'a démangé, notamment après avoir lu la réaction de Autheuil qui pour être de droite est néanmoins celui qui résume le mieux le pourquoi de ce tragique NON de gauche au NON à Sarkozy : S'en prendre nommément à Sarkozy serait viser l'homme et donc sortir du champ respectable et nécessairement constructif de la politique.

C'est faire bien facilement l'impasse sur ce que représente Sarkozy, ce dont il est le nom : le sarkozysme, qui est considérablement plus qu'une traditionnelle politique de droite à la française, considérablement plus même que cette casse sociale à laquelle nous assistons, cette dramatique incompétence économique où la dette explose à peu près aussi vite que prolifèrent les revenus du secteur financier, mais aussi les chômeurs et les précaires.

Quand on dit non à Sarkozy, il faut comprendre de quoi Sarkozy est le nom, c'est-à-dire ce qu'est ce sarkozysme qui tant nous révolte.

Sarkozy personnifie le sarkozysme. Et il le personnifie non seulement parce qu'il en est à l'origine mais aussi parce que tout en lui, toute sa personne, son physique, sa façon de parler, ses attitudes, sa folie... tout en lui suinte le sarkozysme et le révèle. Une révélation qui même fut à l'origine de ce blog et du nom qu'il porte, où mon NON se voulait très personnel, alors même qu'il ne s'est jamais agi d'autre chose que d'un combat politique. Mais l'un d'évidence se confondait en l'autre et c'est cette confusion même qui permet de parler de Sarkofrance et d'identifier un homme à une politique et à ses dérives, et d'identifier finalement un NON à un homme, c'est-à-dire à son nom, identifier un NON à une politique, c'est-à-dire le sarkozysme.

Le sarkozysme, au-delà même de la droite et de la régression économique et sociale, ce sont les fondements de la République qui sont systématiquement laminés, c'est la démocratie qui est méthodiquement bafouée, ce sont les libertés qui reculent. Le sarkozysme c'est la haine ou la méfiance des uns envers les autres qui est entretenue, ces murs qui sont dressés entre les français, c'est le chacun pour soi qui se généralise. Pis que cela, le sarkozysme c'est la lente acceptation de tout cela, par la force de l'habitude et celle du renoncement, parce que chacun a tant à faire avec ses propres problèmes que courber l'échine semble être la seule solution, ou du moins la seule possibilité.

Le sarkozysme, finalement, ce sont les solidarités qui sont oubliés et l'esprit de révolte qui se meurt. Et c'est pourquoi la nature même du sarkozysme justifie un No Sarkozy Day : un jour consacré à dire NON.

Car il faut se rendre compte, par exemple, qu'il aura suffit de deux ans et demi de sarkozysme pour que l'amalgame entre homosexualité et pédophilie irrigue à nouveau la société française. Voilà ce qu'est, ce que peut le sarkozysme, et qui nous contamine, et qui nous gangrène, et qui nous menace toujours du pire. Voilà la responsabilité que porte cet homme et qui s'attache à son nom.

Alors oui, moi, depuis deux ans et demi, je rêve qu'un jour un million de personnes - plus même - descendent dans la rue pour, ensemble, dire NON.

Sarkozy ne l'entendrait pas, ou du moins cela ne l'arrêterait pas, c'est une évidence. Mais des millions entendraient qu'il ne s'agit pas que de subir en attendant que ça passe, qu'il est possible de relever la tête et dire NON, qu'un esprit de révolte et un esprit de solidarité subsiste encore en beaucoup d'entre nous. Faire entendre cela, qu'une conscience collective existe encore, voilà qui est essentiel, qui est même probablement impératif si l'on veut pouvoir croire à la possibilité d'une reconquête - puisqu'elle ne saurait au final se faire sans le peuple...

Alors évidemment, il était plus que maladroit de rédiger un appel autour d'une illusoire demande de démission. Mais fallait-il pour autant torpiller ce qui tentait là de se lever ? Je ne le crois pas. Je crois au contraire qu'il faudrait que beaucoup d'initiatives aussi maladroites voient le jour, soient encouragées autant que faire se peut, fassent autant de petits flops sans conséquences, pour que survivent malgré tout l'esprit de révolte et qu'émerge à la fin ce grand mouvement populaire qui haut et fort fera entendre son refus du sarkozysme et son NON à Sarkozy.

Il va sans dire qu'il faudra bien à la fin que cela puisse se traduire pour un OUI dans les urnes, quand le jour venu une alternative ambitieuse nous sera proposée, et qu'il faut dès aujourd'hui que cela soit anticipé et travaillé. Il n'empêche qu'en attendant il s'agit aussi de s'opposer et y compris dans la rue. Il s'agit aussi que le peuple, ou une partie du peuple, se saisisse de son droit à manifester et à dire sa vigilance et sa révolte, son NON.

Parce que mon antisarkozysme est tout sauf primaire, bel et bien pensé et réfléchi, mesuré et donc écessairement radical. Parce que malheureusement, je suis convaincu moi que du sarkozysme nous pourrions ne pas connaître encore le pire.



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2009 en Sarkofrance

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