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"Réprimer plus, Partager moins" : MERCI... mais NON !






JE TE VOIS


Attentat Karachi : les familles des victimes insistent



karachigateAu début de l'été, le collectif de familles de victimes décédées dans l'attentat de Karachi avait mis en ligne une pétition au titre aussi cinglant qu'évocateur : "Non au mépris du chef de l'Etat à l'égard des familles de victimes de l'attentat de Karachi !" - que je vous invite de nouveau à aller signer.

Aujourd'hui, les familles de victimes de l'attentat de Karachi désespèrent de Nicolas Sarkozy et lui adressent une lettre afin de le rappeler à la fois à ses engagements et à son devoir de président de la République.

Monsieur le Président de la République,

Depuis le début de votre mandat, vous êtes, à maintes reprises, intervenu dans divers dossiers touchant à la liberté comme la libération des infirmières bulgares ou celle d'une désormais célèbre otage des farc, la prise en charge des victimes de crashs d'avions, ou encore l'avenir socio-professionnel de nos compatriotes comme en ce moment avec l'affaire Molex pour laquelle l'Etat s'immisce dans la reprise d'une entreprise privée.

Ce type d'intervention est bien sûr indiscutable et le but de ce texte n'est absolument pas de les contester, mais lorsqu'il s'agit des familles de victimes de l'attentat de Karachi, morts en mission pour une entreprise à l'époque détenue à 100% par l'Etat et aujourd'hui société privée à capitaux publics pour près de 75% de son capital, le discours n'est plus le même et le soutien inexistant.

Nous nous permettons de vous rappeler que notre courrier daté du 8 mai 2009, peu de temps avant votre entretien avec Azif Ali Zardari, est aujourd'hui resté lettre morte... Vous prônez le besoin de sécurité, d'égalité et de justice, dans votre discours de politique étrangère. Vous avez d'ailleurs déclaré le 27 août 2007 : « [...] Je suis enfin de ceux qui pensent que la France demeure porteuse d'un message et de valeurs qui résonnent à travers le monde, ceux de la déclaration des droits de l'Homme et du citoyen, de l'humanisme [...] »

Monsieur le Président de la République, si ce discours était sincère, si vous ne souhaitez pas que les jolis messages humanistes français ne soient décrédibilisés par l'indifférence à l'égard de familles de victimes aux revendications légitimes, si les propos que vous avez tenus lors de votre discours à Bruxelles en juin dernier (*) n'étaient qu'une piètre erreur de communication, si vos promesses de justice et de respect des victimes ne sont pas que des promesses électorales, alors vous n'avez d'autre choix que de recevoir notre Collectif, afin de nous assurer de votre soutien indéfectible dans cette affaire.

Nous ne sommes pas des « trucs », nous sommes citoyens français et, à ce titre, l'Etat nous doit la vérité et le respect. Il y a peu, l'une d'entre nous a pensé « Apparemment, Monsieur Sarkozy préfère serrer la main de Kadhafi plutôt que celle d'une veuve de Karachi » … prouvez lui qu'elle se trompe...

Collectif des familles de victimes de l'attentat de Karachi


(*) pour mémoire: « Enfin, si y a un braquage à Bruxelles aujourd'hui, j'y étais… (rires dans le public) c'est incontestable. » Nicolas Sarkozy se met alors à rire avant de reprendre : « Non pardon, hein, je ris pas du tout parce que Karachi c'est la douleur de familles et de trucs comme ça… mais… qu'est-ce que vous voulez que j'aille répondre là-dessus. »



On lit dans ce courrier toute la détresse et toute la colère de familles de victimes qui ne souhaitent qu'obtenir la vérité sur ce qui a conduit à la mort de leurs proches ; et avant cela même, obtenir un minimum de considération et de respect de la part d'un président de la République, qui semble décidément bien incapable de cela, ce minimum requis de décence sinon de grandeur d'âme.



Petit rappel :

Il s'agit de la France en marchand d'armes, sous le gouvernement Balladur. De commissions versées à des intermédiaires pakistanais, c'est-à-dire en clair des pots-de-vin, alors que Nicolas Sarkozy était Ministre du Budget. Il s'agit de rétro-commissions, c'est-à-dire de rétro-pots-de-vin, alors que Edouard Balladur s'apprêtait à concourir aux élections présidentielles et que Nicolas Sarkozy endossait l'habit de directeur de campagne. Il s'agit de Jacques Chirac, trahi par Edouard Balladur et Nicolas Sarkozy mais devenu président, qui rompt la parole de la France et suspend le versement des commissions promises afin d'empêcher le versement des rétro-commissions. Il s'agit des représailles pakistanaises et de l'attentat de Karachi qui fit quatorze morts, des civils français (11) et pakistanais (3) dont les familles réclament aujourd'hui la vérité. Il s'agit de l'Etat français qui organisa une fausse-piste Al-Qaïda, aujourd'hui écartée par la justice. Et il s'agit du décidément tout petit président des français qui ne trouve rien d'autre à dire que juger tout ceci « ridicule » et « grotesque », au mépris même de ce qu'il appelle « la douleur des familles et des choses comme ça »...

Il s'agit également et encore une fois du silence quasi généralisé de médias complaisants. Et puis donc de nous, simples citoyens, qui ne pesons guère, qui ne pouvons espérer que peser nombreux pour peser un peu, qui avons la possibilité tout de même de relayer le cri de ces familles de victimes, détresse et colère, jusqu'au petit président que nous avons élu. Il s'agit de nous et de la possibilité que nous avons de répondre à l'appel à l'aide que nous ont adressé ces familles de victimes, victimes elles-mêmes, leur appel à signer une pétition.



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Pétition pour la démission de Brice Hortefeux

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Pétition pour la démission de Brice Hortefeux



A l'attention de Mr Nicolas Sarkozy, Président de la République


Les propos publics tenus par Mr Brice Hortefeux, Ministre de l'Intérieur et Ministre des Cultes, au cours d'une conversation qui s'est déroulée le samedi 5 septembre lors de l'université d'été de l'UMP, à Seignosse dans les Landes, et dont le verbatim est retranscrit ci-dessous en annexe, apparaissent comme indubitablement et insupportablement racistes, donc parfaitement contraires aux valeurs et à la tradition humaniste de la République Française.

Respecter la France, c'est-à-dire l'ensemble des citoyens qui la compose, rend inacceptable toute attitude qui indiquerait la moindre tolérance à l'égard de tels propos. Nier leur réalité, tenter de les affubler d'un sens qu'ils n'ont à l'évidence pas, essayer de les minimiser, parler de manipulation et attendre que l'orage passe ou user de tout artifice visant à maintenir un homme dans des fonctions aussi essentielles que celles qu'il occupe dans le gouvernement français, que ce soit par amitié ou intérêt politique, reviendrait à mettre sciemment en péril une cohésion nationale déjà bien fragile.

Ce serait là instiller le sentiment qu'il serait possible en France qu'un des plus hauts responsables de l'Etat puisse sans encourir de sanction distinguer parmi tous les français selon leurs origines ethniques et porter un jugement négatif sur une partie d'entre eux, préjugé qui de facto justifie toutes les discriminations et toutes les exclusions dont souffrent déjà de trop ce pays.

Ce serait également prendre la très grave responsabilité d'un engrenage où les violences répondent aux haines. L'histoire nous enseigne qu'on a toujours grand tort de se montrer en la matière conciliant.

Vous êtes, Monsieur le Président de la République, le garant à la fois des principes républicains et de la cohésion nationale. Il faut aimer la France, dites-vous souvent. Nous croyons qu'aimer la France, c'est d'abord lui rendre honneur et dignité, c'est ne pas lui faire l'affront de tolérer le comportement indigne et déshonorant de la part d'un de ses Ministres.

Aussi nous vous réclamons l'application d'une tolérance zéro vis à vis de toute expression empreinte de racisme, qu'il soit d'ailleurs conscient ou non, et en conséquence la démission de Mr Brice Hortefeux de ses fonctions de Ministre de l'Intérieur et Ministre des Cultes.



Signer la pétition



ANNEXE - retranscription des propos de Mr Brice Hortefeux dans leur contexte, réalisé par Le Monde :

Jean-François Copé : "N'oubliez jamais un truc, il est auvergnat."
Brice Hortefeux : "Je suis auvergnat."
Jean-François Copé : "Il est auvergnat, c'est un drame, c'est un drame."
Brice Hortefeux : "... enfin bon, je vais faire une exception."
Jeune militant (Amine) : "Mais je me mets entre les deux."
Brice Hortefeux : "Voilà, entre les deux."
Jean-François Copé : "Oui... il n'y a aucun problème."
Un participant : "Ah ça, Amine, c'est l'intégration, ça, c'est l'intégration."
Des participants : "Amine, Amine..."
Un participant : "Ah ça, Amine, c'est l'intégration, ça, c'est l'intégration."
Une participante : "Amine, franchement..."
Brice Hortefeux : "Il est beaucoup plus grand que nous en plus" [à propos du jeune homme]
Un autre participant : "Lui, il parle arabe".
[Rires de l'assemblée]
Jean-François Copé : "Ne vous laissez pas impressionner, ce sont des socialistes infiltrés"
Une participante : "Il est catholique, il mange du cochon et il boit de la bière."
Brice Hortefeux : "Ah mais ça ne va pas du tout, alors, il ne correspond pas du tout au prototype, alors. C'est pas du tout ça."
[Rires de l'assemblée]
Une participante : "C'est notre petit Arabe."
Brice Hortefeux : "Bon, tant mieux. Il en faut toujours un. Quand il y en a un, ça va. C'est quand il y en a beaucoup qu'il y a des problèmes. Allez, bon courage…"





Où l'on parle de : Pétition pour la démission de Brice Hortefeux






Brice Hortefeux dérape dans le racisme

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Attentat de Karachi : pétition en soutien des familles de victimes



attentat de KarachiLe collectif de familles de victimes décédées dans l'attentat de Karachi a mis en ligne une pétition au titre aussi cinglant qu'évocateur : "Non au mépris du chef de l'Etat à l'égard des familles de victimes de l'attentat de Karachi !".

Je vous invite à aller la signer.

En voici le texte :



NON AU MEPRIS DU CHEF DE L’ETAT A L’EGARD DES FAMILLES DES VICTIMES DE L’ATTENTAT DE KARACHI !

En Avril 2008, l’ensemble des familles de victimes de l’attentat du 8 Mai 2002 à Karachi était reçu, par Le Président Nicolas SARKOZY alors qu’une instruction était en cours au Tribunal de Grande Instance de Paris depuis plusieurs années.

Il s’était alors engagé à nous informer des avancées de l’enquête et à nous recevoir chaque année pour nous assurer de la volonté de l’Etat français que toute la vérité et la lumière soient faites sur cet acte criminel odieux.

A la suite des révélations parues dans plusieurs grands quotidiens nationaux courant décembre 2008, nous avons souhaité être à nouveau reçu par le Président de la République à l’Elysée comme il s’y était engagé.

Le 20 Janvier 2009, Le Chef de l’Etat nous fit savoir de manière stupéfiante, par l’un de ses plus proches conseillers, qu’il ne pouvait faire droit à cette demande puisqu’« en application du principe constitutionnel de séparation des pouvoirs, le chef de l’Etat ne peut intervenir dans le cours d’une procédure judiciaire ».

C’est à se demander si ces mêmes principes n’étaient pas présents à l’esprit du Chef de l’Etat lorsqu’il nous avait reçus en Avril 2008.

Face à notre incompréhension, nous avons réitéré notre demande d’être reçu par le Chef de l’Etat le 8 mai 2009, cette requête est restée sans réponse à ce jour et pour cause….

En effet, le 18 Juin 2009, lors de notre rencontre à Cherbourg avec les Juges d’Instruction en charge de l’information, ceux-ci nous informaient notamment du fait que le mobile de l’attentat pouvait être lié à l’arrêt du versement de commissions du fait de l’existence de rétrocommissions illicites en relation avec la vente de sous-marins au Pakistan. Cette décision de ne plus honorer la parole de la France ayant été prise sous la Présidence de Monsieur Jacques Chirac.

Le lendemain, soit le 19 Juin 2009, Le Président Nicolas Sarkozy déclarait en réponse à une question d’un journaliste de l’AFP : « C’est ridicule […] C’est grotesque […] Qui peut croire à une fable pareille ? ».

Nous demandons instamment au Chef de l’Etat de tenir ses engagements à notre égard et de nous recevoir afin qu’il réitère la volonté solennelle de l’Etat français que rien ne viendra s’opposer à la recherche de la vérité et que le crime de nos proches ne restera pas impuni.

Soutenez nous en signant la pétition.



Où l'on parle de : Attentat de Karachi






De l'attentat de Karachi à Nicolas Sarkozy

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Appel des appels et Grève générale



grève générale le 29 janvier 2009Alors que leurs métiers respectifs - qu’il s’agisse de la santé, du soin, du travail social, de l’éducation, de la recherche, de la justice, de l’information et de la culture - subissent une attaque sans précédent de la part du gouvernement ;

Alors que des appels de réaction et de protestations sont lancés par dizaines dans le pays ;

Le temps est venu, leur a-t-il semblé, de coordonner ces différents mouvements et d’en tirer tout le sens politique.

L'Appel des appel était né :

« Nous, professionnels du soin, du travail social, de l’éducation, de la justice, de l’information et de la culture, attirons l’attention des Pouvoirs Publics et de l’opinion sur les conséquences sociales désastreuses des Réformes hâtivement mises en place ces derniers temps.

A l’Université, à l’École, dans les services de soins et de travail social, dans les milieux de la justice, de l’information et de la culture, la souffrance sociale ne cesse de s’accroître. Elle compromet nos métiers et nos missions.

Au nom d’une idéologie de "l’homme économique", le Pouvoir défait et recompose nos métiers et nos missions en exposant toujours plus les professionnels et les usagers aux lois "naturelles" du Marché. Cette idéologie s’est révélée catastrophique dans le milieu même des affaires dont elle est issue.

Nous, professionnels du soin, du travail social, de l’éducation, de la justice, de l’information et de la culture, refusons qu’une telle idéologie mette maintenant en "faillite" le soin, le travail social, l’éducation, la justice, l’information et la culture.

Nous appelons à une Coordination Nationale de tous ceux qui refusent cette fatalité à se retrouver le 31 janvier 2009 à Paris. »

Le 22 décembre 2008,

Roland Gori et Stefan Chedri



Chacun est appelé à soutenir cette initiative unificatrice en signant l'Appel des appels et en le relayant dans tous les cercles et réseaux auxquels chacun a accès ;

Mais aussi, et afin d’étendre le domaine de la lutte, en participant à la réunion de coordination du 31 janvier, qui aura lieu, de 10 h à 18 h, au "104" - 104 rue d’Aubervilliers, à Paris - assemblée au cours de laquelle le pays réel se fera entendre à travers les témoignages des professionnels en lutte et devrait faire émerger des propositions d’actions transversales pour l’avenir.

Signer l’Appel des appels (déjà près de 35 000 signatures !)

Plus d'infos sur l'Appel des appels.



Rappelons à cette occasion qu'un appel à la grève générale a été lancé par l'ensemble des organisations syndicales - CFDT, CFTC, CFE-CGC, CGT, FO, FSU, Solidaires, UNSA - pour jeudi prochain, 29 janvier 2009.

Lesquelles organisations syndicales, constituées en un front unitaire, ont adopté une déclaration commune, texte de revendications et de propositions, organisées autour de cinq points :

1- Donner la priorité au maintien des emplois dans un contexte de crise économique ;

2- Politiques salariales : améliorer le pouvoir d’achat, réduire les inégalités ;

3- Orienter la relance économique vers l’emploi et le pouvoir d’achat ;

4- Préserver et améliorer les garanties collectives ;

5- Réglementer la sphère financière internationale.



Des comités du 29 janvier ont vu le jour un peu partout. Ont rejoint cet appel, entre autres, l'intersyndicale de l'Education Nationale, les syndicats étudiants dont l'UNEF, le Mouvement national des chômeurs et précaires, Attac!, le Comité de Résistance Citoyenne...

Mieux encore, après le front syndical, un front politique a commencé de se constituer... autour d'un texte commun intitulé «Ce n'est pas à la population de payer la crise».



Ainsi, des manifestations auront lieu dans toute la France et il ne tient qu'à chacun d'entre nous de faire de cette journée un succès. La liste par département des lieux de rassemblement se trouve sur le site dédié à la journée d'action du 29 janvier 2009.



Et pour être plus complet encore, notons que la Coordination nationale des universités a annoncé appeler à une grève "illimitée" dans les universités à partir du 2 février si le gouvernement n'a pas retiré d'ici-là le projet modifiant le statut des enseignants-chercheurs et la réforme de la formation...



Nous avons tous subi depuis bientôt deux ans les atteintes au pouvoir d'achat, les atteintes au code du travail, les atteintes aux libertés publiques, les atteintes aux droits, les atteintes à la démocratie, par la mise en place partout et sans concertation, décidée par un seul, d'une politique outrancière, anti-sociale et sécuritaire, qui donne le nom de réforme à ce qui n'est que régression.

Il est désormais temps que le citoyen reprenne la parole et fasse valoir haut et fort son droit à la contestation. C'est ensemble et solidaires que nous saurons nous faire entendre.



Faites tourner : Appel des appels et Grève générale



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