JO de Pékin : déjà une médaille en Or pour la France
Cette XXIXe édition des Jeux Olympiques, qui se déroulent donc à Pékin, commencent on ne peut mieux pour la délégation française avec cette médaille d'or que vient de décrocher Nicolas Sarkozy dans la discipline reine de la Realpolitik.
Cette médaille, Nicolas Sarkozy l'a obtenue au terme d'un parcours sans faute clos par la figure libre dite du baissage de culotte / admirez mon faux-cul qui a enthousiasmé le public et recueilli tous les suffrages du jury. De l'avis des spécialistes, jamais jusqu'alors cette figure n'avait été réalisée avec une telle audace et une telle perfection. "Avec Nicolas Sarkozy, le cynisme politique est au-delà du sport et devient un art", a déclaré Hu Jintao, le président chinois, spécialiste mondialement reconnu de la discipline.
On pourrait se contenter de narrer dans le détail le baissage de culotte / admirez mon faux-cul réalisé par Nicolas Sarkozy, ce grand écart admirable entre sa venue à Pékin pour la cérémonie d'ouverture des Jeux Olympiques et la rencontre qui ne se fera pas avec le Dalai Lama tibétain lors de sa venue à Paris la semaine suivante. Ce serait oublier la longue préparation qui a précédé cette figure audacieuse et qui a permis à Nicolas Sarkozy d'éliminer un à un tous ses adversaires.
Car en déclarant le 13 novembre 2007 à Strasbourg, en séance solennelle devant le Parlement européen : "Dans la Démocratie européenne, j’ajoute que tous ceux qui ont fait l’expérience de renoncer à la défense des Droits de l’Homme au bénéfice de contrats, n’ont pas eu les contrats, et ont perdu sur le terrain des valeurs", Nicolas Sarkozy a permis que son baissage de culotte / admirez mon faux-cul se transforme en réalité en un magnifique double grand écart piqué dit du Ce que je dis / Ce que je fais.
Mais ce n'est pas tout. Les connaisseurs de la discipline savent que l'ingrédient essentiel à la réalisation d'une Realpolitik de haut niveau est le cynisme. C'est bien cette dimension qu'atteint Nicolas Sarkozy avec cette autre déclaration qu'il fit il y a quelques semaines : "Ce n’est pas à la Chine de fixer mon agenda, ni de dicter mes rendez-vous". Ce fut pourtant la Chine qui fixa son agenda - sa venu à Pékin pour l'ouverture de JO - et dicta ses rendez-vous - celui qu'il n'aura pas avec le Dalai Lama.
Notons qu'avant donc ce splendide final du baissage de culotte / admirez mon faux-cul, Nicolas Sarkozy s'était livré avec un brio qui lui semble presque naturel à quelques figures de cirage de pompes, dont nous ne résistons pas à vous relater les plus réussies :
"Si l'organisation des JO était un sport, je suis sûr que vous seriez d'accord avec moi pour qu'on attribue à la Chine la médaille d'or" ;
"Je me réjouis vivement à la perspective de me rendre à Pékin. Ces olympiades promettent d'être une grande fête sportive et une réussite spectaculaire" ;
"L'organisation des Jeux à Pékin consacre, de manière solennelle, la reconnaissance de ce qu'est la Chine du 21e siècle : une puissance moderne, d'envergure mondiale; un des géants du monde d'aujourd'hui".
Enfin, il parvint à éviter soigneusement les écueils des prisonniers politiques chinois dont il ne livrera pas aux autorités chinoises la liste promises et de la situation du Tibet dont il ne parlera évidemment pas.
Le temps est loin où la Realpolitik était un sport où les allemands raflaient toutes les médailles - rappelons l'origine allemande du mot qui fut appliqué pour la première fois à Otto von Bismarck qui suivait la trace de Klemens von Metternich dans la recherche diplomatique d'un équilibre pacifique entre empires européens. En dépit de ce glorieux passé, Angela Merkel, la représentante allemande, a fait une prestation catastrophique en déclarant qu'elle recevrait le Dalai Lama et ne se rendrait pas à la cérémonie d'ouverture des JO. Ridicule ! Inacceptable à ce niveau de la compétition !
Quant aux américains, autres maîtres mondiaux de la discipline, ils s'en retourneront cette fois-ci bredouilles. George W. Bush, certainement aujourd'hui trop vieux pour se maintenir au sommet de l'élite mondiale, a profondément déçu en enchaînant des figures dépourvues d'audace et de panache sur le thème d'un "je me rendrai à la cérémonie d'ouverture parce que les JO c'est pas de la politique c'est du sport" sans imagination, presque pitoyable en regard du cynisme terrifiant de notre médaillé olympique français.
"Mais quel est donc votre secret ?!", a demandé sans parvenir à dissimuler son admiration un journaliste de Moscou à Nicolas Sarkozy. "Je me suis entraîné avec acharnement", a répondu ce dernier avec un petit sourire mi-énigmatique mi-carnassier. Il faut en effet se souvenir qu'en l'espace d'un an, Nicolas Sarkozy a frayé avec le despote russe Vladimir Poutine dont il fut le seul à féliciter l'élection, le terroriste lybien Mouammar Khadafi qui planta sa tente à Paris pour Noël et le dictateur syrien Bachar el Assad qui fut convié aux cérémonies officielles du 14 juillet.
Ne passons pas sous silence que de telles performances suscitent jalousies et suspicions. D'aucuns se permettent déjà de parler de dopage. Gageons que notre champion saura faire taire ces méchantes rumeurs, au besoin en muselant la presse. A la chinoise, pourrait-on dire...
Source : JO de Pékin : déjà une médaille en Or pour la France
Lire aussi : Sarkozy, Pékin et le dalaï lama : une Bérézina diplomatique
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Un chat noir en France
Quand Sarkozy passe, la France trépasse
On ne compte plus les déboires de la France depuis l'élection de son petit président. Cela se confirme jour après jour, semaine après semaine, mois après mois : Nicolas Sarkozy est un chat noir.
Dernier épisode en date :
La branlée... déculottée... fessée... raclée... le 4 à 1 administré par l'équipe des Pays-Bas à l'équipe de France de football lors de l'euro 2008 ;
- est-ce une consolation ? Berlusconi étant revenu au pouvoir chez nos amis transalpins, l'équipe d'Italie en a subi autant ;
- ce qui laisse tous les espoirs pour le match France-Italie : chat noir contre chat noir, on peut sans crainte parier sur un match nul et une qualification de la Roumanie...
Rappel des épisodes précédents :
Le temps pourri - printemps et été 2007 ;
La crise boursière ;
Le bilan catastrophique des français aux Championnats du Monde d'athlétisme ;
La croissance en berne ;
La débâcle de nos joueurs et joueuses de tennis à l'US Open ;
La baguette de pain qui augmente de 5% ;
La défaite historique de l'équipe de France contre l'Argentine en ouverture de la Coupe du Monde de rugby ;
- notons pourtant que l'entraîneur - et futur secrétaire d'état aux sports du petit président - avait pris soin de lire aux joueurs français la lettre de Guy Mocquet...
- mais peut-être aurait-il fallu en sus qu'ils terminent leur préparation physique en faisant « retraite » sur un yacht afin pour chacun de « se retrouver face à lui-même », « prendre la mesure de la gravité des charges » et « habiter la fonction »...
La défaite de l'équipe de France de football au Parc des Princes devant l'Ecosse ;
L'élimination de l'équipe de France de basket devant la Russie, en quart de finale des championnats d'Europe... et la perspective des Jeux Olympiques qui s'éloigne très sérieusement ;
La défaite éliminatoire de l'équipe de France de rugby contre l'équipe d'Angleterre, son ennemi intime dans le monde de l'ovalie - défaite ô combien humiliante... suivie d'une nouvelle déculottée (10-34, pour 1 essai marqué contre 5 concédés) administrée par l'équipe d'Argentine, qui éjecte sans gloire la France du podium d'une coupe du monde qu'elle organisait ;
L'inflation au plus haut - c'est-à-dire le pouvoir d'achat au plus bas ;
(Laure Manaudou qui, nue, nage comme une pierre - j'ai pas les photos)
La déroute de l'Olympique Lyonnais en ligue des champions ;
Le temps pourri - printemps 2008 - été à suivre... ;
- mais refusons énergiquement de nous abaisser à faire le lien avec la sortie du disque de Carla Bruni...
Le litre d'essence à bientôt 2 euros ;
Le PSG... Non, rien à signaler de ce côté ;
La
branlée...déculottée...fessée...raclée... le 4 à 1 administré par l'équipe des Pays-Bas à l'équipe de France de football lors de l'euro 2008 ;
- est-ce une consolation ? Berlusconi étant revenu au pouvoir chez nos amis transalpins, l'équipe d'Italie en a subi autant ;
- ce qui laisse tous les espoirs pour le match France-Italie : chat noir contre chat noir, on peut sans crainte parier sur un match nul et une qualification de la Roumanie...
... et Rachida Dati est toujours ministre.
(série en cours...)
En réalité, à peu près tout ce qu'il touche se transforme en catastrophe et on comprend mieux soudain la réticence de certains français à se laisser aller à une proximité tactile avec leur président.
On parle de : Un chat noir en France
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